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Alien, le retour ? Des scientifiques russes avaient envoyé à bord de l’ISS (station spatiale internationale) des œufs de crustacés et de carpes, pendant une période de 31 mois. Disposés dans un conteneur extérieur du vaisseau spatial, ils ont été exposés aux rayons cosmiques. A leur retour sur Terre, les chercheurs ont donc ramené des bactéries mutantes très agressives et particulièrement résistantes.
Les résultats de l’étude du programme de recherche Biorisk sur des bactéries mutantes viennent de tomber. Selon l’agence de presse russe RIA Novosti, dont Le Parisien se fait l'écho , ces dernières ont "montré une forte agressivité et une résistance aux antibiotiques à leur retour sur Terre".
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Les échantillons étudiés donnent des résultats sans équivoque : la bactérie Bacillus subtilis est devenue résistante à pas moins de six produits antibactériens sur huit. Avant leur séjour dans l’espace, les produits étaient pourtant efficaces sur les œufs. Les chercheurs ont déclaré : "On peut conclure qu’après exposition à des conditions hostiles typiques de l’espace, seules les couches les plus résistantes et agressives des micro-organismes survivent".
Il s’est avéré qu’au contact du cosmos, les mutations génétiques s’accélèrent. "Les radiations que l’on reçoit du cosmos sont beaucoup plus intenses que sur Terre", a déclaré l’un des scientifiques. Pourtant, Michel Viso, responsable du programme exobiologie au Centre national d’études spatiales (CNES) a déclaré au Parisien que l’étude ne devait initialement pas porter sur les bactéries : "Cette étude a été lancée au départ pour observer (..) les effets des radiations sur le développement des êtres vivants." Et pourtant, les conclusions de l’étude parlent d’elles-mêmes : les rayonnements cosmiques font muter les organismes et les rendent particulièrement tenaces et très "puissantes".
Ces chercheurs ont un but spécifique, celui de vérifier la théorie de la panspermie selon laquelle la vie sur Terre provient de germes à origine extraterrestres, après être tombés dans notre sphère de gravité. Prouver cette théorie reviendrait à dire que la vie humaine est elle-même issue d’ailleurs.
En vidéo - L'étude de la Terre en questions