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Alexandre Benalla possède, à son domicile, un coffre-fort dans lequel il range ses armes. Problème pour les enquêteurs, lors de la perquisition, réalisée le 20 juillet, le coffre-fort et son contenu - trois pistolets, dont un Glock 43, et un fusil à pompe Remington - avaient disparu.
Selon les éléments de l'enquête judiciaire publiés par Le Monde, les policiers lui ont alors demandé de s'expliquer sur cette étrange disparition. Alexandre Benalla leur a d'abord assuré avoir des "autorisations" pour ses armes. Au sujet de l'absence de l'armoire les contenant, il a déclaré aux enquêteurs : "Aucune idée. Elle a dû être emmenée dans un lieu sûr par une personne, mais ce n'est pas moi qui me suis occupé de cela."
D'après les informations de L'Obs, cette version se confirme, le jeune chargé de mission aurait effectivement demandé à un ami de mettre "en lieu sûr" les armes qui se trouvaient chez lui. Pour se défendre face aux enquêteurs, il a réfuté toute volonté de dissimulation et a expliqué avoir agi par "souci de sécurité et de responsabilité" car son appartement était "identifié par les journalistes.
Lors de la perquisition du siège du parti, les policiers ont découvert deux armes qui viennent s'ajouter au Glock 17 que portait Vincent Crase durant la manifestation du 1er-Mai. Le réserviste de la gendarmerie a ensuite déclaré aux enquêteurs que cette arme appartient à La République en marche. Cependant les trois armes ne sont pas déclarées à la préfecture. Vincent Crase a pourtant assuré avoir déposé une demande qui n'a pas pu être validée à cause d'un dossier incomplet.
Le 1er-Mai, il se trouvait donc en possession d'un pistolet sans autorisation.