
Une nouvelle loi, adoptée par l’Assemblée nationale ce mercredi, vise à un meilleur encadrement des super promos dans nos supermarchés. Une mesure qui pourrait entraîner des changements dans notre quotidien....
Laeticia R. ne soupçonnait rien. C’est avec un sentiment de trahison incommensurable et effroi que la femme de David R. a découvert les déclarations de son mari la semaine dernière. Ce dernier, a avoué avoir violé et tué Angélique, 13 ans. Pis, le suspect avait déjà été condamné dans le passé : neuf de prison en 1996 pour "viol avec arme", "attentats à la pudeur aggravés" et "vol avec violence". Laeticia R. savait que son mari avait déjà effectué un passage par la case prison, mais elle était loin d'en connaître les détails...
C’est ce qu’a révélé l’avocat de Laeticia R. dans un reportage de Sept à Huit, diffusé sur TF1. David R. a d’abord commencé à lui raconté une histoire à "deux francs six sous". "Il lui a dit que c’était pour une histoire banale de vol ou d’agression", détaille Maître Hervé Corbanesi. Sauf que la version de celui avec qui Laeticia R. a eu deux enfants, et qui est aujourd’hui mis en examen pour séquestration, viol et meurtre du mineur de 15 ans va changer au fil des ans.
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Comme le révèle le conseil de Laeticia R., la version de David R. évolue légèrement avec le temps. Le chauffeur de bus de la région Lilloise attend le mariage pour livrer de nouveaux détails à celle qui vient de lui dire oui devant le maire. "Finalement quand ils ont été mariés, il lui a expliqué qu’il y avait eu une espèce d’agression d’ordre sexuel mais qu’il ne savait pas que la fille était plus jeune que ce qu’elle paraissait être d’une part, et que d’autre part, il avait bu, il était alcoolisé et sous emprise toxique. Elle y a cru parce qu’elle s’est dit : 'Si c’était un viol, il n’aurait pas pris six ans'", détaille Me Corbanesi.
En réalité David R. a été condamné pour viol sur une enfant de 12 ans et deux agressions sexuelles. Il sortira au bout de six années, en 2000, pour bonne conduite.
Aujourd’hui, Laeticia R. est effrondrée comme l’a expliqué son avocat, elle ne peut pas revenir vivre à Wambrechies en raison, notamment de la médiatisation de l’affaire. Sa maison sous scellées a même été visée par des actes de vandalismes. Suivie sur le plan psychologique, tout comme ses enfants, elle entend se constituer partie civile contre son mari. "Aujourd’hui elle se d it : ‘’J’ai vécu avec un étranger, avec un monstre. Je ne connaissais pas la personne qui partageait mon lit, ma table, nos activités. Je ne connaissais pas cet homme’", a confié son avocat.