Ce jeudi 10 octobre, les coaccusés de Dominique Pelicot ont donné leur version des faits, des justifications ubuesques pour certains.
Une habitante du Cannet (Alpes-Maritimes) s’est vue retirer ses allocations au RSA après avoir été condamnée le 17 juin par le tribunal correctionnel de Nice pour apologie publique du terrorisme et recel de documents. La décision a été prise par le président (Les Républicains) du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. "Devant la gravité de ces faits, j’ai décidé de mettre fin immédiatement au versement de son allocation", a-t-il indiqué sur son site internet.
Cette femme fichée S avait été contrôlée à son retour de Tunisie "en possession de documents de propagande djihadiste et de nombreuses images de scènes de torture".
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La solidarité nationale ne doit pas aider au financement du terrorisme
"Le départ prolongé pour l’étranger d’un allocataire du RSA constitue, en effet, un motif d’interruption de son versement et, s’il est établi, permet d’en exiger le remboursement a posteriori", a assuré le député LR. "Tout doit être mis en œuvre pour que l’argent de la solidarité nationale ne finance pas le terrorisme", a-t-il ajouté.
Eric Ciotti a précisé qu’il avait également radié un autre habitant du département qui était parti en Syrie en 2014. Le député espère appliquer cette mesure à l’ensemble du territoire notamment avec la proposition de loi du 25 novembre 2015 sur le "renforcement des prérogatives du président du conseil départemental en matière de lutte contre la fraude au RSA".
"Il n'est pas tolérable que l'attribution d'une allocation permettant le retour rapide vers l'emploi des plus fragiles de notre société soit détournée abusivement pour constituer un revenu d'appoint à des individus qui portent atteinte à la sécurité des Français et aux intérêts du pays", a souligné Eric Ciotti.