Quel est ce mystérieux virus découvert au Brésil ?illustrationIstock
Alors que le coronavirus fait toujours plus de victimes, un nouveau virus a été découvert au Brésil, par des chercheurs locaux. Les travaux se poursuivent pour tenter d'identifier le germe et d'anticiper un potentiel danger pour l'homme.

Alors que l’épidémie de coronavirus inquiète le monde entier depuis maintenant plusieurs mois, de nombreux chercheurs annoncent la découverte de nouveaux virus, jusqu’alors inconnus. Une équipe de virologues brésiliens a annoncé, le 28 janvier 2020, via le site d’archives scientifiques Biorxiv, la découverte d’un nouveau germe, au Brésil. Il s’agirait d’ "une nouvelle lignée de virus-amibe avec une origine et une phylogénie intrigantes", précise l’étude. 

Le virus serait donc présent chez les amibes, des organismes unicellulaires qui vivent dans les eaux douces ou salées, explique Sciences et Avenir. La revue scientifique détaille que l’équipe de chercheurs brésiliens, de l’Université du Minas Gerais, l’aurait découvert dans le lac artificiel de Pampulha, dans la ville de Belo Horizonte. 

Il l’ont alors baptisé Yaravirus, en raison de son origine aquatique. En effet, selon Sciences et Avenir, le mot Yara ferait écho à Guarani, une divinité de l’eau dans la mythologie indigène. 

Une génétique inconnue 

Le journal suisse, Le Matin, rapporte que les scientifiques n’ont identifié que 10% de la génétique du germe, alors que 90% reste pour le moment inconnue. Il précise également que le Yaravirus ne devrait toutefois pas être dangereux pour l’homme. 

Cependant, les virologues brésiliens manqueraient de fonds, depuis la réduction de l’aide gouvernementale à la recherche, au Brésil, explique le journal suisse. Ils demandent alors le soutien d’autres institutions, publiques comme privées, pour poursuivre l’identification de la bactérie. 

Il reste encore énormément à apprendre sur ces organismes mystérieux que sont les virus, indique Sciences et Avenir. La revue rapporte que des scientifiques américains du National Cancer Institute se sont rendu compte que des centaines de micro-organismes non identifiés étaient présents dans des tissus animaux ou humains. Il en reste probablement encore beaucoup à découvrir.