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Claude Guéant enfonce le clou. Ce week-end dans On n'est pas couché, l'ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy a à nouveau évoqué son salaire, pour se plaindre.

Claude Guéant multiplie ces derniers temps les apparitions médiatiques, afin notamment d’assurer la promotion de son livre, Quelques vérités à vous dire. L’ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy en a régulièrement profité pour évoquer son salaire, et pas vraiment en des termes élogieux.

Invité samedi soir sur le plateau d’On n’est pas couché, Claude Guéant a déclaré : "Malgré mon salaire, plus les primes, qui sont tellement contestées, j'avais des revenus qui n'étaient pas fantastiques, c'est tout". Face aux huées du public, il a ajouté : "Non mais écoutez, 27 euros de l’heure c’est pas…". Il a finalement précisé qu’il travaillait environ 16 heures par jour.

Claude Guéant évoquait alors les primes contestées pour lesquelles il a été condamné en janvier dernier. On l’accusait notamment de s’être versé en liquide 5000 euros de prime par mois, en plus de son salaire d’environ 8000 euros. Interdit d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans, Claude Guéant s’est pourvu en cassation.

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Ce n’est pas la première fois que Claude Guéant évoque son salaire. La semaine dernière, celui qui a également été ministre de l’Intérieur a comparé ses revenus à celui de son…coiffeur. "J'ai fait le calcul de ce que je percevais en tant que directeur de cabinet du ministère de l'Intérieur. Traitement et primes comprises : 27 euros de l'heure ! Hein, bon... C'est ce que mon coiffeur perçoit en une demi-heure", avait-il déclaré sur Cnews comme le relève Le Figaro.

Nouvelle charge contre Manuel Valls

Outre son ‘’maigre’’ salaire, Claude Guéant est revenu sur les nombreuses affaires dans lesquelles son nom a été cité. Il accuse tout simplement l’ancien ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, d’avoir instrumentalisé la Justice. "Il est normal que la justice fasse son travail, je ne suis pas au-dessus des lois. Mais il est anormal qu'elle soit instrumentalisée. Quand vous avez une forte médiatisation, il faut qu'il y ait des magistrats professionnels qui aient un sacrés sens de la justice", a-t-il déclaré, disant s’appuyer sur ses visites régulières à l’Intérieur et avoir "entendu de nombreuses fois les échos de cette rumeur".

Déjà la semaine dernière, Claude Guéant avait dénoncé contre lui "une structure au ministère de l’Intérieur" qui aurait orchestré "la machination judiciaro-médiatique" à son encontre.