PolitiquePortrait de Raphaël Glucksmann, l’espoir du PS aux européennes
C’est Raphaël Glucksmann, qui s’est imposé comme tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes. Portrait.
IllustrationIstockLa France sera-t-elle, elle aussi, touchée par une seconde vague du coronavirus ? Quand arrivera-t-elle ? De nombreuses rumeurs circulent actuellement sur le virus... Planet fait le point.
Que va-t-il se passer à la rentrée ? Après plusieurs semaines à la baisse, les chiffres sur le coronavirus Covid-19 repartent à la hausse dans plusieurs régions de l’Hexagone. De quoi craindre une seconde vague dès l’automne, voire bien avant ? Plusieurs de nos voisins européens ont mis en place de nouvelles restrictions face au rebond de l’épidémie mais, en France, on ne veut toujours pas parler de seconde vague. C’est bien simple, le ministre de la Santé Olivier Véran a affirmé sur LCI mercredi 29 juillet que le pays "n’est pas dans une deuxième vague du coronavirus". Pourtant, plusieurs pays ont déjà employé le terme après l’apparition de nouveaux cas sur leur sol…
Covid-19 : quand y aura-t-il une seconde vague ?
La France ne semble pas avoir la même définition de seconde vague que d’autres Etats confrontés au coronavirus. C’est quoi exactement ? Dans la logique, il s’agit d’une augmentation du nombre de nouveaux cas de contamination en France, liée à une augmentation des malades en réanimation et donc du nombre de morts. Pour d’autres, il s’agit d’un net rebond de l’épidémie, c’est-à-dire que le nombre de cas, après être tombé à zéro, repart à la hausse, voire même plus haut que lors de la première vague. En France, les scientifiques n’arrivent pas à s’accorder sur la probabilité d’une deuxième vague et surtout sur ses dates...
Les premières rumeurs sur la seconde vague concernent d’abord la période durant laquelle elle va déferler sur la France. Sur les plateaux de télévision, certains scientifiques évoquent la rentrée de septembre, quand d’autres parlent plutôt de fin octobre début novembre. Mais d’autres sont plus pessimistes et parlent d’un retour du virus avant la fin de l’été… Faut-il s’inquiéter avant la fin des beaux jours ?
Covid-19 : rumeurs autour des Mayennais...
Le gouvernement a tiré la sonnette d’alarme alors que l’été bat son plein : pas question de relâcher la pression et de ne plus respecter les gestes barrières. De nouveaux cas du coronavirus Covid-19 sont apparus dans de nombreuses zones de l’Hexagone et plusieurs départements sont touchés. Certains clusters sont même apparus à l’échelle locale, comme c’est le cas à Quiberon (Morbihan), station balnéaire phare de l’été. Il n’en fallait pas plus pour que certains parlent déjà d’une seconde vague et s’inquiètent.
La Mayenne est un département particulièrement touché par le coronavirus et, pour certains Français, ses habitants transmettraient donc plus le virus que les autres… Résultat, certains vacanciers ont été refoulés de leur location à leur arrivée sur la côte. Selon des rumeurs, les Mayennais sont même victimes d’agression et de vandalisme en Vendée et dans le Sud. Par peur, beaucoup d’entre eux se sont rués chez leur garagiste pour changer leur plaque d’immatriculation… Une autre rumeur concerne cette fois-ci nos amis belges.
Covid-19 : pas touche à la frontière !
La Belgique n’a pas été épargnée par le coronavirus. La Première ministre du plat pays a récemment annoncé la mise en place de nouvelles restrictions pour ses concitoyens, notamment sur le nombre de personnes qu’ils sont autorisés à voir dans leur "bulle sociale". Désormais, les Belges peuvent seulement faire leurs courses tout seul et pour 30 minutes au maximum. Pour certains, c’est déjà le signe qu’une deuxième vague du virus a touché la Belgique et qu’elle va arriver en France. Une rumeur a enflé sur Facebook, affirmant que la frontière franco-belge allait être fermée samedi 1er août…
Cette information est bien sûre totalement infondée et n’a été évoquée ni par la Belgique ni par la France. Clément Beaune, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a d’ailleurs affirmé sur France Inter que de nouvelles fermetures des frontières à l’intérieur de l’espace Schengen "sont à éviter autant que possible".
