IllustrationIstock
La CSG a certes plombé votre budget cet année, il n'empêche, à partir de 2019 il se pourrait que votre pension de retraite retrouve quelques couleurs. Reste à savoir combien...

Pension de retraite : une hausse prévue au 1er janvier 2019 ?

La prochaine revalorisation de la retraite de base (régime général) aura lieu le 1er janvier 2019, indique Libération : elle est due à la hausse de l’inflation constatée entre novembre 2017 et novembre 2018.

Depuis le vote de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, la revalorisation de la retraite de base est indexée sur l’inflation. D’après le Code de la Sécurité sociale, elle est égale à "l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Insee, l’avant-dernier mois qui précède la date de revalorisation".

Compte tenu de la dernière note de la conjoncture de l’Insee, la pension de base devrait bénéficier d’une hausse proche des 1,6%, souligne Libération. Il s’agit de la prévision d’inflation moyenne pour l’année 2008 fournie par l’organisme. C’est deux fois plus que la précédente revalorisation, qui s’élevait à 0,8%, au 1er octobre. La revalorisation des retraites complémentaires sera en revanche bien moins généreuse : elle devrait s’élever à 0,6% (contre 0% en 2017). Cette différence est liée au mode de calcul : elle est égale à la prévision d’inflation (hors tabac) pour l’année en cours, à laquelle on soustrait ensuite 1 point.

Pension de retraite : CNAV ou pensionnaires, qui est le vrai gagnant ?

Déclarée conforme par le Conseil constitutionnel le 21 décembre dernier, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 change le moment où sera revalorisée la pension de base. Auparavant, elle était revalorisée le 1er octobre de l’année en cours.

Depuis le vote, elle a été repoussée de trois mois : elle est donc revalorisée le 1er janvier de l’année suivante. Comme l’explique le quotidien national, cette décision permet à la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros au détriment des retraités.