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Capital s'est attaché (amusé ?) à lister les erreurs les plus fréquemment commises par les caisses de retraite. Et certaines ont le don de multiplier les bourdes.

Erreurs des caisses de retraite en votre défaveur : 1 400 euros de pertes par an ?

Cela va du simple impair de calcul commis par l’employé en charge de votre dossier et quelque peu distrait au moment de le gérer, à la bévue plus complexe où l’employé d’une autre caisse de retraite omet, tout bonnement, de prendre en compte votre service militaire pour calculer votre pension. Chaque année, les erreurs commises par les différentes caisses de retraite hexagonales sont légion. Et pour cause, souligne Capital, la communication entre les régimes s’avère tout sauf optimale.

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Seulement voilà, si - dans de très rares cas - certains mauvais calculs peuvent profiter aux bénéficiaires des régimes en question, les erreurs commises par les différents régimes ont plutôt tendance à jouer en leur défaveur. Résultat des courses : des caisses de retraite à l’instar du SRE (comprenez : du Service des Retraites de l'État destiné, comme son nom le suggère, aux fonctionnaires de l'État, aux magistrats, ainsi qu’aux militaires) peuvent oublier de vous verser jusqu’à 120 euros par mois et générer, ainsi, une perte de revenus pouvant atteindre1 400 euros par an.

Erreurs des caisses de retraite en votre défaveur : les régimes les plus étourdis

Au rang des caisses de retraite ayant la fâcheuse habitude de se tromper dès lors qu’il s’agit de vous verser votre pension, on retrouve, selon les estimations de Capital : l’Ircantec (pour les agents d’Etat) dont le taux d’erreurs est porté à 1,1 % en 2016 (soit une perte annuelle moyenne pour les bénéficiaires de 51 euros). S’ensuivent la CNRACL (ou la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales) avec un taux de 3 % d’erreurs en 2016 (456 euros par an) et le SRE (2,8 % d’erreurs et 1 408 euros de pertes annuelles). Et si ces sommes vous semblent mirobolantes, sachez que le taux d’erreurs constatées peut parfois atteindre des sommets.

Parmi les très mauvais élèves de ce classement, la Cnav (pour les salariés du privé) fait figure de cancre avec un taux de bourdes annuelles porté à 11, 4 %, poursuit Capital. L’Agirc-Arcco (pour les salariés du privé également) affichent un taux d’erreurs élevé (8 %). Quant à la Cipav (destinée aux professions libérales), elle concède un taux de réclamations de 6 %. Peut mieux faire.

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