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Depuis quelques semaines, les retraités vivent des montagnes russes d’émotions avec, notamment, la mise en application de la réforme des retraites. Dans ce contexte difficile, entre relèvement de l’âge légal de départ et hausse de la durée d’assurance, quelques bonnes nouvelles subsistent. L’exécutif a ainsi souhaité créer une surcote de 5% pour les mères de famille, mais aussi mettre en place une indexation des pensions de retraite. D’ici le 1er janvier 2024, les pensions de retraite vont ainsi subir une revalorisation de 5,2%, comme cela a été annoncé par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Cette indexation est-elle une bonne ou une mauvaise idée ?
Parmi les grandes mesures annoncées par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, l’indexation des pensions de retraite fait figure d’annonce importante pour une grande partie des retraités. Dans une époque marquée par les crises consécutives et l’inflation, bon nombre d’entre eux attendaient, en effet, un signe de la part de l’exécutif alors que leur pouvoir d’achat se dégrade de plus en plus. D’ici le 1er janvier 2024, les pensions de retraite vont connaître une revalorisation de 5,2%.
Au total, ce sont 14 millions de retraités qui vont voir leur retraite augmenter au 1er janvier. D’après Bruno Le Maire, il s’agit d’une manière de protéger tous les retraités contre l’inflation. Par ailleurs, les minimas sociaux vont également être revalorisés au 1er avril de 4,6%, soit l’équivalent de 28 euros par mois pour le RSA. De cette manière, les retraités vont réellement subir un coup de pouce important après plusieurs années de difficultés et un confort de vie de plus en plus précaire.
Malgré l’intérêt de cette revalorisation pour les millions de retraités concernés, certains économistes pointent du doigt le systématisme de la mesure et se montrent particulièrement critiques à son encontre. Grâce à cette indexation, les Français vont voir leur pension augmenter d’environ 73 euros pour une somme de 1400 euros.
Interrogés sur cette question, plusieurs économistes ont toutefois expliqué que cette mesure avait un coût majeur, qui s’élève à 15 milliards d’euros annuels. Il s’agit, à titre comparatif, de l’équivalent du recrutement de 42 000 enseignants, du budget annuel du ministère de la justice ou encore de celui du Revenu de solidarité active (RSA).
Toujours selon les propos d’économistes, comme le rapportent nos confrères de Pour l'Éco, cette indexation vient remettre en cause la question des inégalités entre les différents groupes sociaux, mais aussi celle de l’équité intergénérationnelle. D’autant que la France possède la caractéristique d’être, avec l’Italie, le seul pays du monde où les retraités sont en moyenne plus riches que les actifs.
L’économiste de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques François Geerolf va même plus loin en affirmant que “les retraités sont vraiment les grands gagnants de cet épisode inflationniste”. Il confirme que “leurs revenus auront progressé bien plus vite que ceux des salariés du privé”.