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La disparition programmée de la taxe d'habitation d'ici 2020 ne s'appliquera pas aux résidences secondaires. Déjà assujettis à la taxe foncière, les propriétaires de résidences secondaires peuvent même craindre une hausse sensible de cette taxe d'habitation.

Les résidences secondaires ne sont pas concernées par la fin de la taxe d’habitation

Lors de l’élection présidentielle de 2017, le candidat Emmanuel Macron promettait de supprimer progressivement la taxe d’habitation pour les 80 % des Français les moins aisés d’ici 2020. Depuis, non seulement cette mesure a été maintenue, mais elle concernera finalement 100 % des foyers fiscaux. Une mesure qui représente la disparition d’une manne financière de 9 milliards d’euros pour les communes. En revanche, les propriétaires de résidences secondaires ne bénéficieront pas de la fin de la taxe d’habitation. Celle-ci va en effet être maintenue et les personnes concernées vont donc devoir continuer à payer cet impôt, qui représente un total de 2,5 milliards d’euros, ainsi que la taxe foncière.

La taxe d’habitation pour les résidences secondaires pourrait augmenter

Jusqu’à présent, le marché de la résidence secondaire se porte bien en France. Avec près de 3,5 millions de logements, il représente environ 10 % du parc immobilier. La Corse, les façades atlantiques et méditerranéennes ainsi que les régions montagneuses sont notamment très prisées par les propriétaires de résidences secondaires. Ceux-ci, qui doivent s’acquitter de la taxe foncière, peuvent désormais craindre une hausse de la taxe d’habitation. Certaines communes avaient déjà voté une taxe d’habitation 20 % plus élevée pour les résidences secondaires. Désormais, le plafond pourrait être de 60 %. Sont concernées toutes les communes appliquant une taxe pour les logements vacants. Une mesure qui concerne donc Paris, mais aussi une bonne partie des régions où les résidences secondaires sont les plus nombreuses.