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Placer son argent sur un Livret A, ou un PEL, c'est bien. Mais placer son argent dans le parmesan, les vaches ou le cannabis, c'est tout de suite plus original. Sans compter que cela peut, aussi, se révéler très lucratif. 
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Placement farfelu mais rentable : quand les vaches rapportent 5 fois plus que le livret A

Sur le papier, le fait d’investir dans une vache s’apparente clairement à un placement atypique. Les instances suprêmes en la matière à l’instar de l’AMF (l'Autorité des Marchés Financiers) ne vous donneraient, par conséquent, pas forcément leur bénédiction si vous envisagiez d’investir vos économies sur ce segment. Vous ne disposeriez, par ailleurs, pas de la protection liée à la régulation des marchés. Pour autant, les années passant, les retours en matière de rendement se veulent particulièrement heureux.

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A la différence du livret A (qui, lui, ne rapporte que 0,75 % par an), la rentabilité constatée, pour celles et ceux qui ont choisi d’investir dans une vache, est portée à 3 %. Pour effectuer ce placement, il leur a suffi de passer par un intermédiaire spécialisé. Son nom : l’AFIC, pour Association Française Investissement Cheptel.

Sa mission : assurer un rôle d’intermédiaire entre les investisseurs et les éleveurs. Au final, des dizaines de milliers d’épargnants ont déjà investi sur ce segment. A l’achat, sachez qu’une vache coûte en moyenne 1 435 euros (frais de mise en place compris : ferme, assurances épidémie, maladie, ou accident) et qu’en fonction du montant que vous aurez pris le parti d’investir, vous pourrez en acheter une ou plusieurs réparties dans 800 fermes de France.

Placement farfelu mais rentable : le parmesan, une filière qui a du nez

L'an passé, le célèbre Parmigiano Reggiano a généré un chiffre d’affaires porté à 2,2 milliards d'euros pour la filière. Un placement alléchant à plus d'un titre. Il faut dire qu'avec 3,6 millions de meules produites en 2017, soit 147 000 tonnes de parmesan, le segment se porte à merveille. Résultat : en un an, sa production a augmenté de 5 % (de 10 % en trois ans). Côté rentabilité, sachez que si vous souhaitez investir dans le parmesan, certains produits financiers répondant au nom d'"obligations parmesan" génèreraient un rendement de 5 % d’intérêts annuels.

Nombre de particuliers ayant déjà pris le parti d'investir dans ladite filière la considèrent comme étant particulièrement lucrative. Il faut dire que les chiffres ont de quoi aiguiser l'appétit financier des investisseurs. Reste que l'on ne peut, néanmoins, jamais présager de la rentabilité d'un placement. Ce, même si les années passées ont été le théâtre de belle retombées économiques.

Placement farfelu mais rentable : investir dans le cannabis, c'est légal !

Une très sérieuse banque d’affaires répondant au nom de Bryan Garnier a récemment publié une étude concernant la rapide expansion d'une industrie : celle du cannabis. Une croissance fulgurante qui serait, tout bonnement, liée à sa légalisation dans plusieurs pays. De fait, selon l'instance en question dont le site Le Revenu se fait l'écho, il semblerait que le marché mondial légalisé du cannabis atteigne 140 milliards de dollars en 2027, contre 12 milliards en 2017 (soit une croissance de + 28 % par an).

Un segment porteur, vous l'aurez compris, et un usage désormais légalisé dans 25 pays qui ont donc incité de nombreuses sociétés situées outre-Atlantique à se positionner dessus.

L'an passé, les ventes mondiales de cannabis étaient déjà évaluées à 177 milliards de dollars par Bryan Garnier. De quoi laisser présager de jolis rendements financiers pour les investisseurs qui aspirent à miser sur des entreprises elles-mêmes positionnées dans ce domaine. Quid de la volatilité de ce placement ? Les années nous le diront.

Placement farfelu mais rentable : les obligations catastrophe toujours dans le coup

Elles n'ont rien de nouveau. Et pourtant, elles étonnent toujours autant : les "obligations catastrophes". Ces produits financiers qui permettent aux particuliers d'investir dans... La fin du monde. Tel que le soulignent Les Echos, l'année 2017, bien que sujette à quantité d'aléas climatiques, a constitué une année record pour tout ce qui a trait à l'émissions de "cat bonds". Comprenez : des obligations grâce auxquelles les marchés deviennent des assureurs. L'an passé, elles ont généré près de 10 milliards de dollars. Il faut dire que les investisseurs institutionnels essentiellement sont de plus en plus demandeurs.

Sur le papier, ces obligations catastrophes se révèleraient particulièrement rémunératrices, tout en étant, dans le même temps, faiblement risquées, poursuivent Les Echos. Et les chiffres parlent d'eux-même. En 2017, les pertes supportées par les investisseurs auraient atteint 500 millions de dollars sur un marché évalué, lui, à 25 milliards de dollars.

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