AFP
Le premier Ministre, Edouard Philippe, reste un homme marquée par l'histoire de la droite. Aujourd'hui, il évoque un lourd traumatisme qui ne risque pas de disparaître.

Edouard Philippe : voudrait-il d'un référendum

Edouard Philippe craint les référendums. Lors d’un bureau exécutif de La République En Marche lundi dernier, le Premier ministre aurait évoqué sa réticence à l’idée d’un référendum, explique le JDD. La quesiton d'un potentiel référendum à la rentrée prochaine et au cours duquel serait porposées des mesures issues du Grand Débat National, a effectivement été sujet de discussions, indique BFMTV.

"Vous savez, je viens d'une famille politique où on est assez largement traumatisé par les référendums", a alors déclaré Edouard Philipe.

L’ex-membre des Républicain fait référence à l’échec historique, que les membres de son ancien parti politique avaient dû essuyer en 2005. A l’époque, Jacques Chirac avait appelé les Français aux urnes. Il s’agissait de ratifier le traité constitutionnel européen (TCE), mais le 29 mai 2005, les citoyens avaient répondu "non" à 55%. Un refus vécu comme une défaite par la droite politique. L’ancien président de la République, Jacques Chirac, y avait également laissé des plumes puisque sa cote de popularité, pourtant élevée, avait chuté durant la campagne.

Edouard Philippe : un traumatisme qu'il partage avec les Français

D'ailleurs, Edouard Philipe est allé plus loin dans son analyse, évoquant un traumatisme pour beaucoup de Français. Selon lui, cet événement "constitue l'une des racines du mécontentement populaire qui traverse la France depuis des années". Et pour cause, en 2007, une grande partie du contenu du texte, pourtant rejeté par la majorité des Français, avait tout de même été inscrit dans le traité de Lisbonne. C’est Nicolas Sarkozy qui, lors de son mandat, avait fait voter le traité au Parlement.

Néanmoins, le locataire de Matignon a assuré à l’Assemblée, le 9 avril dernier que cette fois des décisions "puissante et concrètes" seront prise par le Chef de l’Etat, Emmanuel Macron, relate BFTMTV.

Vidéo Edouard Philippe pique une sévère colère