Rats, pollution... : cinq signes que tout fout le camp à Paris

Selon la presse étrangère, la capitale française est confrontée à de nombreux soucis en ce moment, dont une invasion de rats qui fait sourire les Anglo-Saxons.

L'invasion de rats

Selon la presse étrangère, tout fout le camp à Paris ! Dernier épisode en date, la prolifération de rats notamment dans les espaces verts. Depuis octobre, la Ville de Paris mène une campagne de dératisation. Mais l'idée que des rats - à l'image de Ratatouille - puissent envahir la capitale française fait sourire la presse étrangère.

Le journal britannique The Guardian ironise : "Marais : le quartier chic de Paris où les rats sont plus nombreux que les résidents". Comme le souligne Francetv Info, ce qui choque en général le plus les journalistes et éditorialistes étrangers, c'est que Paris, capitale du romantisme et de l'élégance, soit envahie par de vilains rongeurs, susceptibles de porter des maladies. Même les Champs-Elysée s, "le boulevard le plus célèbre", sont touchés par la vermine, relève le Guardian.

Du côté du New York Post, "[l'invasion] ne pouvait pas venir à un pire moment". " Paris fait face à des attaques terroristes mortelles et à son pire épisode de pollution en dix ans", rappelle le journal avant d'ajouter que "des vols à main armée médiatiques, comme celui dont a été victime Kim Kardashian, ont terni l'image de la ville".

Les grèves

A l'étranger, la France est connue pour son art de vivre, sa gastronomie... et ses grèves. Ainsi, pendant cinq jours, la tour Eiffel était fermée en raison d'un mouvement de grève à l'appel de plusieurs syndicats. Mardi, ce sont les chauffeurs de cars touristiques qui ont manifesté à Paris, protestant contre les mesures anti-diesel de la ville et la hausse des tarifs de stationnement. Et jamais deux ans trois : des chauffeurs de VTC sont toujours en grève pour protester contre le fait que le 8 décembre, Uber a relevé de 20 à 25 % la commission qu’elle prélève sur les courses des chauffeurs.

La pollution

En effet, la semaine dernière, Paris a subi un intense pic de pollution, obligeant les utilisateurs de véhicules à ne rouler qu'un jour sur deux selon leur plaque d'immatriculation. Il s'agissait d'un pic de pollution hivernal inédit depuis dix ans par sa longueur et son intensité. Celu-ci était dû aux aux particules fines émises par le trafic et certains systèmes de chauffage (cheminées ouvertes). Le tout conjugué à des conditions météorologiques défavorables : l a stagnation de ces poussières microscopiques au-dessus de Paris a été favorisée par des conditions anticycloniques.

L'épisode Kim Kardashian

Début octobre, le cambriolage de l'appartement dans lequel se trouvait la starlette américaine Kim Kardashian a fait le tour du monde. Plusieurs hommes cagoulés avaient réussi à pénétrer dans son pied-à-terre parisien avant de la ligoter et de lui soutirer des bijoux valant plusieurs millions d'euros. Le lendemain de l'agression, la presse mondiale titrait sur cet évènement. De nombreux responsables politiques, principalement à droite, s'étaient offusqués que cet épisode puisse ternir une nouvelle fois l'image de la capitale après les attentats de novembre 2015.

Les attentats

Mais tous ces évènements paraissent ridicules au regard de l'attentat qui a eu lieu dans la capitale le 13 novembre 2015, et qui, en plus d'avoir tué 130 personnes, a terni l'image de Paris. Suite à ce tragique évènement, les touristes ont boudé la plus belle ville au monde. Selon les derniers chiffres publiés lundi, l ’Office du Tourisme et des Congrès de Paris estime à 6% la baisse des arrivées de touristes dans le Grand Paris cette année. Le recul est de 10% pour les touristes étrangers : du jamais vu.