Radars embarqués : ils débarquent dans deux nouvelles régionsIllustrationIstock
Le dispositif se généralise dans tout ou partie de l'ouest français. Les voitures radars conduites par les forces de l'ordre pourraient donc disparaître.

En tout et pour tout, 83 véhicules ont été aperçus. Ils circulent, explique le site spécialisé Radars-auto.com, sur les routes de quatre régions de France et verbalisent les conducteurs ne respectant pas les limitations en vigueur. Ces "voitures radars privatisées" sont désormais déployées en Vendée, mais aussi en Mayenne, dans le Cher ou dans le Loiret par exemple. Ils ont d'abord été employés en Normandie dès l'année 2018, avant de gagner la Bretagne en début d'année. Dorénavant, ils se répandent aussi sur le Centre-Val-de-Loire et les Pays-de-la-Loire.

Techniquement, poursuit le site d'information automobile, ces véhicules conduits par les salariés d'entreprises privées, diffèrent des voitures banalisées qu'utilisent les forces de l'ordre : elles visent même à les remplacer. Généralement, il s'agit de Ford Focus modèle berline, qui constituent le plus gros contingent de ce nouveau service. Radars-auto.com en compte 35 sur 83, auxquelles s'ajoutent aussi un nombre considérable de Peugeot 308 et de Peugeot 508 ; ainsi qu'au moins 25 Volkswagen Passat et une Seat Leon, repérée sur les routes de l'Eure.

Ces voitures roulent de jour comme de nuit, tout le long de la semaine, y compris en week-end ou lors des jours fériés. Elles empruntent tous types de route et ne s'arrêtent pas en fonction du temps. En moyenne, elles circulent 5 à 6 heures par jour.

Le radar embarqué est-il efficace ?

A leur bord, un radar embarqué GATSO MILLIA, "capable de flasher en roulant", rappelle le site spécialisé. S'il est également capable de verbaliser les usagers de la route même quand sa propre voiture est à l'arrêt, ces nouveaux conducteurs privés n'ont pas l'autorisation de le faire. Il faut donc qu'ils roulent pour pouvoir sanctionner les Françaises et les Français qui prennent leur code un peu trop à légère.

Ce n'est pas la seule limitation de ce radar embarqué : il n'a le droit de circuler que selon le parcours préalablement décidé par les pouvoirs publics. Par conséquent, ne peuvent être verbalisés que les conducteurs que la voiture-radar est amenée à croiser - sous réserve qu'il n'y ai pas de terre-plein central - ou qui la dépassent. Du reste, tout est automatisé : c'est le GPS qui choisit la route pour l'employé et c'est sur la base des informations en ligne qu'il se renseigne sur la vitesse autorisée. Chaque véhicule dispose aussi de caméras susceptibles de capturer les informations inscrites sur les panneau routiers, en cas de nécessité.