Pékin Express 2021 : Kaoutar et Nour révèlent avoir été victimes de racisme©Patrick ROBERT / M6Service de presse
Le binôme mère-filles éliminé dans le cinquième épisode de "Pékin Express", ce mardi 23 mars, a confié avoir subi "beaucoup d'insultes, de remarques, de reproches" durant l'aventure. "Il y avait beaucoup de racisme par rapport à nous" en Grèce, a révélé Kaoutar.

Des aventuriers de "Pékin Express" victimes de racisme ? Après leur élimination dans ce cinquième épisode de Pékin Express diffusé sur M6 ce mardi 23 mars, Kaoutar et Nour se sont confiées à 20 Minutes sur leur aventure. Le duo mère-fille confie avoir été victime de racisme durant leur passage en Grèce. "On a reçu beaucoup d’insultes, de remarques, de reproches", explique Nour. Un racisme qui serait dû à la situation géopolitique du pays pour les aventurières. "On est arrivées en plein Covid et alors que la Grèce était en conflit avec la Turquie, donc les gens avaient peur", précise Kaoutar.

"Les Grecs avaient un problème avec tout ce qui est Maghrébins et Arabes"

Une explication corroborée par les personnes les ayant accueilli sur place. "La famille chez qui on a dormi nous a dit que les Grecs, en ce moment, à cause du conflit greco-turc, avaient un problème avec tout ce qui est Maghrébins et Arabes", confie Nour. Elle ajoute que des habitants les ont souvent "menacées d'appeler la police". Sa maman et compère d'aventure confirme : "Il y avait beaucoup de racisme par rapport à nous". Pour Kaoutar, "aux difficultés physiques et morales s'ajoutaient la difficulté du pays et des conditions".

Malgré ces épreuves, la relation entre la mère et la fille est ressortie renforcée de l'aventure "Pékin Express". "Je savais ma mère très forte mentalement, mais je l’ai découverte combative. Elle était impressionnante. À un moment, elle s’est blessée en chutant et malgré tout elle a continué à se battre à l’étape d’après. C’est très révélateur des personnalité", assure Nour auprès de 20 Minutes. Pour la mère de famille, cette aventure a été l'occasion de constater que sa fille "a grandi et qu'elle devient une femme". "C’est une battante, une copie de moi en bonne et due forme", plaisante Kaoutar.