Publié par Léo Goltzmann, le 10/03/2020

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François Fillon : quand il fait rire malgré lui AFP
Le procès du couple Fillon dans l'affaire des emplois présumés fictifs se poursuit. François Fillon a fait une remarque qui a soulevé des rires dans le tribunal, lors de la séance consacrée au travail de son épouse à La Revue des Deux Mondes.

Débuté le 26 février, le procès du couple Fillon se poursuit. Tous deux sont toujours accusés de "détournement de fonds publics", "complicité et recel" et "complicité et recel d'abus de biens sociaux". Depuis le début du procès, ce sont principalement Penelope Fillon et ses tentatives de défenses parfois maladroites qui ont le plus retenu l’attention.

Cette dernière éprouve des difficultés à tenir une ligne de défense cohérente lors des différentes audiences. Depuis le début du procès, c’est souvent à son époux de rattraper la situation.

Le Parisien explique que la journée du jeudi 5 mars était consacrée au travail, présumé ficitif, de Penelope Fillon à La Revue des Deux Mondes, de mai 2012 à décembre 2013. François Fillon est alors revenu sur la façon dont son épouse a décroché le poste. C’est à cette occasion qu’il a lâché une phrase qui a fait rire le tribunal, indique Closer.

La fin du mandat de Nicolas Sarkozy

Ainsi, l’ancien Premier ministre a raconté que tout s’était joué à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, rapporte le magazine people. L’hebdomadaire précise qu’une crainte aurait poussé François Fillon à chercher un emploi en urgence pour sa compagne. Il relate alors qu’une réélection du président sortant l’aurait obligé à trouver un nouveau travail. Une petite allusion à l'ancien président, qui n’a pas manqué de faire rire les personnes présentes lors de l’audience.

Les relations entre les deux hommes étaient très compliqués à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, comme l’indiquait Paris Match, en 2019. "Je croyais le connaître... La suite montra mon erreur. En effet, je m'aperçus avec le recul que je n'avais pas senti ni compris son profond mal-être", explique l’ancien président dans son livre Passions.