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Selon BFMtv, il s'agirait d'un Marocain nommé Ali Sallah et connu pour un viol en réunion en 2013. Mais selon le procureur François Molins, un papier retrouvé sur le cadavre contredit cette information.

Au lendemain de l’attaque d’un commissariat dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris par un homme armé d’une "feuille" de boucher, l’identité de l’assaillant tué par les policiers reste un mystère.

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Selon BFMtv, les empreintes digitales retrouvées sur la dépouille de l’assaillant gisant devant le commissariat remonterait à un homme connu des services de police pour un viol en réunion survenu en 2013. Devant les enquêteurs, l’homme disait s’appeler Ali Sallah et être né à Casablanca (Maroc), le 25 mai 1995. "Toutefois, aucun papier d'identité n'avait permis à l'époque d'attester la véracité de ses propos.", écrit la chaîne d’informations en continu.

Il s’agit d’une information à prendre avec des pincettes car rien n’a pour l’heure été confirmé. D’ailleurs, l’âge de la victime ne coïnciderait pas avec celui de l’assaillant abattu jeudi.

Cette identité est contredite par un papier retrouvé sur l’assaillant

"Je ne suis pas du tout certain que l’identité donnée soit réelle", a d’ailleurs indiqué le procureur de Paris, François Molins, interrogé ce vendredi matin sur France Inter. "Il n’est pas connu sous ce nom-là  par les autorités [….] mais Il a été contrôlé dans le midi de la France sous une identité qu’il a déclarée […] cette identité est contredite par un papier manuscrit […] qu’on trouve dans ses vêtements sur lequel il y a la profession de foi musulmane, un drapeau de Daech qui est dessiné, il y a son nom, mais il se dit Tunisien et pas Marocain […] il dit qu’il prête allégeance àal - Baghdadi (le calife de Daech, Ndlr) et que son acte est en relation avec les morts qui interviennent en Syrie."

"Son téléphone est doté d’une puce allemande sur laquelle on est en train de travailler", a par ailleurs expliqué François Molins. Seule certitude selon le procureur, il s’agissait d’un "acte isolé", qui "illustre bien le caractère protéiforme de la menace terroriste".

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