Ce week-end, les conditions météorologiques seront instables dans l’hexagone. Bien que les températures seront plus douces, de fortes perturbations provoquées par “une goutte froide” sont attendues....
Une semaine après avoir affronté Marine Le Pen en face à face au Parlement européen, François Hollande a une nouvelle fois réglé ses comptes avec le Front National. Mais à demi-mots cette fois-ci. Lors d’une allocution organisée jeudi soir à Bruxelles (Belgique) à l’issue d’un sommet européen sur la crise migratoire, le président a en effet dénoncé le discours de certains politiques qui affirment que "la France est envahie par les migrants".
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Hollande dénonce un discours "pour faire peur"C’est faux, a rétorqué le chef de l’Etat. Dénonçant l’œuvre de "manipulateurs" et de "falsificateurs", il a assuré qu’ "en terme de nombre, aujourd’hui, la France n’est pas soumise à un afflux de migrants". Ceux qui le prétendent "le font pour des raisons purement politiques, pour faire peur", a-t-il pointé, à quelques semaines des élections régionales. Bien décidé à démonter les idées avancées par l’extrême droite et une partie de la droite, François Hollande a poursuivi son allocution en soulignant que la France n’est pas le pays européen qui accueille le plus de réfugiés : "L’Allemagne (…) a accueilli depuis le début de l’année plus de 500 000 personnes et le pays qui, rapporté à sa population, fait le plus pour les réfugiés, c’est la Suède". Et le président de rappeler que la France s’est, elle, engagée à en accueillir 24 000 sur deux ans.
La France, "remorque" de l’Allemagne ?L’accueil de migrants en France soulève de nombreuses critiques à droite de l’échiquier politique. Mais les plus virulentes viennent de l’extrême droite. La semaine dernière lors d’une session au Parlement européen à Strasbourg, Marine Le Pen s’en est pris à François Hollande en le traitant de "vice-chancelier" de l’Allemagne et en l’accusant de faire de la France "la remorque" de l’Allemagne en termes de politique migratoire.
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