abacapress
Le président de la République est intransigeant avec les valeurs morales en politique. Parmi sa garde rapprochée, de nombreuses victimes en ont fait les frais.
Sommaire

Jérôme Cahuzac

© AFP

Première victime de l'intransigeance de François Hollande, Jérôme Cahuzac a été démissionné en mars 2013 suite à la révalation du site Médiapart concernant des comptes en Suisse et au Singapour non déclarés. Une révélation, tardivement avouée par l'intéressé, qui avait fait scandale car l'homme politique avait été ministre du Budget et avait surtout menti avec opiniâtreté.

Aquilino Morelle

© AFP

De juin 2012 à avril 2014, celui qui était présenté comme "la plume" du président, a été le conseiller politique de François Hollande et même le chef du pôle communication de l'Elysée. Mais en avril 2014, le site Médiapart révèle un conflit d'intérêt alors qu'Aquilino Morelle travaillait à l'Inspection générale des affaires sociales, de même que l'utilisation de moyens de la République pour des affaires privées. François Hollande finit par le pousser vers la sortie. Furieux d'avoir été évincé, celui-ci préparerait un livre à charge contre son ancien mentor.

Kader Arif

© AFP

Ce proche du président a été nommé, durant le premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault, ministre délégué aux Anciens combattants. Mais le 21 novembre 2014, François Hollande lâche ce fidèle en raison d'une enquête sur des marchés publics attribués à plusieurs de ses proches.

Faouzi Lamdaoui

© AFP

Dernière victime en date de la "République exemplaire" prônée par le président, Faouzi Lamdaoui a été poussé vers la sortie en décembre 2014. Nommé à l'arrivée de François Hollande au pouvoir comme conseiller à l'égalité et à la diversité, celui-ci a été débarqué sans ménagement après avoir été cité à comparaître dans une affaire d'abus de biens sociaux : son procès s'ouvre ce lundi.