AFP
Mercredi, un professeur d'anglais du collège Jean-Lurçat à Villejuif a été écroué après avoir envoyé des photos équivoques à un enfant australien.

Un enseignant est soupçonné d’avoir envoyé des photos à caractère pornographique le représentant à un mineur australien. Des images pédopornographiques étaient également en sa possession. Le professeur d’anglais qui officiait au collège Jean-Lurçat à Villejuif dans le Val-de-Marne a été mis en examen mercredi pour corruption de mineur de moins de 15 ans et détention d'images pédopornographiques, comme le rapporte France Info.

Lire aussi -Viols sur des écoliers en Isère : 14 nouveaux cas suspects

Le comportement de ce professeur a été signalé aux autorités françaises "par le bureau Interpol de Canberra" en Australie, après qu’un enfant australien a reçu des photos pornographiques, comme l’a indiqué le parquet de Créteil à l’AFP ce mercredi.

Le suspect "a reconnu partiellement les faits"

L’individu a été arrêté ce lundi et placé en garde à vue à Nanterre dans les Hauts-de-Seine dans les locaux de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). "Il a reconnu partiellement les faits", a signalé le parquet. Agé de 41 ans, il est célibataire, n’a pas d’enfant et son casier judiciaire est vierge.

"La recherche du contenu des images pédopornographiques retrouvées sur son ordinateur lors de la perquisition est toujours en cours", a précisé le parquet. Peu de photos pédopornographiques ayant été retrouvées à son domicile, la police s’intéresse surtout à "la communication à des mineurs". "Les autres mineurs avec qui il a pu avoir des contacts devront être identifiés précisément", a ajouté le parquet.

Lire aussi -Le directeur d'école accusé de pédophilie révoqué à vie de l'éducation nationale

"L'enseignant a été suspendu immédiatement. Un conseil d'administration extraordinaire a été organisé dans l'établissement. Une cellule d'écoute et de soutien psychologique sera mise en place dès jeudi matin, ainsi qu'une réunion d'information avec les professeurs, les parents et les élèves", a indiqué le rectorat de Créteil.

Vidéo sur le même thème : Un directeur d'école accusé de viols : "La juridiction avait considéré qu'un suivi thérapeutique suffisait"