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Alors que l'ancien président de la République prétendait avoir reçu le soutien de la fille aînée de Jean-Marie Le Pen, cette dernière a indiqué qu'elle souhaitait simplement le rencontrer.

Marie-Caroline Le Pen, qui est en froid avec son père depuis la scission du Front national en 1998 car elle avait soutenu son rival, Bruno Mégret, a admis qu’elle avait écrit une lettre à Nicolas Sarkozy. Toutefois, elle nie soutenir l’ancien chef de l’Etat, comme le rapporte Closer.

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Lors d’une réunion en petit comité au siège de l’UMP, Nicolas Sarkozy aurait indiqué que la fille aînée de Jean-Marie Le Pen aurait écrit dans la lettre qu’elle lui adressait : "Je vous soutiens. Il n’y a que vous qui puissiez sauver la France de ces fous", comme l’a rapporté un des participants à Valeurs Actuelles.

"Sarkozy, c'est Jean-Claude Duss dans les Bronzés"

Cependant, Marie-Caroline Le Pen a nié avoir écrit ces mots. "Je n'ai pas changé d'idées ! Je ne pense pas du tout que Nicolas Sarkozy peut sauver la France. Nicolas Sarkozy ressemble à un petit garçon qui s'amuse à voler des râteaux dans le bac à sable. Sarkozy, c'est Jean-Claude Duss dans les Bronzés", a-t-elle déclaré au Point. D'ailleurs, avant qu'elle ne prenne sa retraite politique en 2004, la fille du fondateur du Front national et l'ancien chef de l'Etat s'étaient affrontés à trois reprises, lors des élections cantonales à Neuilly en 1985 puis en 1993 et 1995 lors des élections législatives.

"Je voulais lui expliquer que dans l'Essonne le candidat était épouvantable"

D’après la sœur aînée de Marine Le Pen, cette lettre avait pour objet d’obtenir un rendez-vous politique. "Je lui ai envoyé une lettre avant les départementales, je ne sais plus quand, pour lui demander un rendez-vous. Je voulais lui expliquer que dans l'Essonne le candidat était épouvantable", a-t-elle signalé.

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Marie-Caroline Le Pen faisait référence à Georges Tron, le maire UMP de la commune de Draveil, située dans l’Essonne, où son mari, Philippe Olivier, est conseiller municipal. En mars dernier, Georges Tron s’était présenté aux dernières élections départementales malgré les accusations de viols et d’agressions sexuelles sur deux anciennes employés de sa municipalité dont il faisait l’objet.

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