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Le gouvernement a défendu samedi l'augmentation des prix des billets de la SNCF à compter du 31 décembre 2014. Une hausse "nécessaire à l'amélioration de la qualité du service offert aux voyageurs", selon le ministère de l'Ecologie. 

La SNCF a annoncé vendredi sur son site Internet une augmentation de ses tarifs à compter du 31 décembre 2014. Une hausse, homologuée par l’Etat, qui concernera les prix des billets des TGV, TER et Intercités. Face aux critiques qui se sont rapidement élevées, le gouvernement a décidé de faire front et a justifié à plusieurs reprises cette augmentation des tarifs. 

"Cette hausse de 2,6% s’avère nécessaire à l’amélioration de la qualité du service offert aux voyageurs, car, en 2014, seule la hausse de la TVA avait été répercutée sur le prix des billets (…) La SNCF va ainsi pouvoir poursuivre ses investissements en termes de maintenance, sa priorité, ainsi que ses investissements sur le matériel, les systèmes d’information et la relation clients", a réagi samedi le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, dans un communiqué.

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"Une hausse des tarifs qui cache un abandon du service public"

Vendredi, le secrétariat d'Etat aux Transports avait déjà publié un communiqué pour accueillir positivement cette hausse. "La SNCF pourra ainsi proposer plus de tarifs réduits aux voyageurs les plus modestes, en contrepartie d'un effort financier limité demandé à la clientèle la plus aisée", soulignait le secrétariat d'Etat. 

Un effort financier supplémentaire qui n'est pourtant pas vu d'un bon œil par tous. "Ce sont les voyageurs du quotidien, ceux qui utilisent le train pour aller travailler qui font les frais de cette augmentation", a déclaré vendredi l'Association des voyageurs usagers des chemins de fer (Avuc). Un avis partagé par la présidente du Front national, Marine Le Pen, qui a quant à elle dénoncé dans un communiqué une "hausse très lourde des tarifs (qui) cache un abandon du service public". 

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