Le président algérien Abdelaziz Bouteflika serait hospitalisé au Val-de-Grâce depuis mardi©AFPAFP
Selon le quotidien El Watan, le président algérien Abdelaziz Bouteflika serait hospitalisé au Val-de-Grâce depuis mardi.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, aurait été admis à l’hôpital des armées du Val-de-Grâce, dans le cinquième arrondissement de Paris. Selon le quotidien El Watan, Abdelaziz Bouteflika serait arrivé mardi matin après avoir "été transporté d’urgence par un avion médicalisé" pour atterrir à l’aéroport du Bourget. Cette hospitalisation serait la cinquième en France depuis neuf ans bien qu’elle ne soit toujours pas confirmée par les autorités algériennes.

L’état de santé du président algérien est sujet à bien des spéculations depuis 2005 et sa première hospitalisation. Aussi, celui-ci suscite de vives critiques de la part de l’opposition et de la presse en Algérie ainsi qu’à l’international. En effet, Abdelaziz Bouteflika est à la tête du pays depuis 1999. Après son premier séjour médical en France, l'opposition n'a eu de cesse de réclamer une mesure d'empêchement contre le président comme le prévoit la Constitution algérienne, en vain.

Une santé de velour dans un gant de fer

Le chef d’État, qui fêtera ses 78 ans en avril prochain, était déjà venu en France se faire hospitaliser le 14 novembre dernier, à la clinique d’Alembert de Grenoble. Il était par ailleurs venu au Val-de-Grâce en avril 2013 suite à un accident vasculaire cérébral. Cela ne l’a pourtant pas empêché de briguer un quatrième mandat à la tête de l’Algérie, gagné haut la main avec un score fleuve de 80%.

Depuis, Abdelaziz Bouteflika n’est apparu que succinctement dans les médias algériens, le plus souvent en fauteuil roulant et visiblement fatigué. En août dernier, le président algérien était réapparu après quarante jours d’absence lors d’une rencontre avec des responsables politiques tunisiens. La seule vidéo qui avait alors été diffusée dans les médias algériens avait fait polémique, celle-ci ayant fait l’objet d’un montage grotesque pour cacher l'état de santé du chef d'État.

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