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Carla Bruni-Sarkozy a accordé une interview exclusive aux lecteurs du Parisien-Aujourd'hui en France vendredi 29 avril dans son bureau à l'Elysée. Elle a répondu à leurs questions sur ses préférences politiques, sa carrière de chanteuse, son engagement humanitaire et sa grossesse.
© abacapressVendredi 29 avril, Carla Bruni-Sarkozy a reçu les lecteurs du quotidien Parisien-Aujourd'hui en France dans ses appartements de l'Elysée pour un entretien exclusif.


"Je ne suis plus du tout, du tout de gauche"
Durant l'entretien la première dame a été interrogée sur ses penchants politiques. L'occasion de confirmer ce qu'elle avait annoncé au Parisien en janvier. A la question "conservez-vous votre sensibilité de gauche ?" Carla Bruni-Sarkozy répond d'abord "Bof !" avant d'ajouter "je suis sarkozyste. Je suis de son parti à lui." Avant de confirmer : "je ne suis plus du tout, du tout de gauche".


"Un mandat, ça suffit."
Le première dame continue ensuite de se prêter au jeu des questions-réponses en abordant le sujet de la future élection présidentielle : "Si je suis égoïste, je dis 'un mandat, ça suffit'." Car Carla Bruni-Sarkozy souhaite revenir "à une vie plus normale" mais elle précise : "si je pense à mon pays, à la France, je dis que ce serait mieux qu’il continue."


"Ce que j’aimerais laisser comme souvenir : mon engagement humanitaire et l’image de quelqu’un de sympathique."
Carla Bruni parle également de son rôle en tant que première dame, de ses fonctions : "personne à l’Elysée ne vous dit : faites ci, faites ça. On est complètement livré à soi-même. J’ai appris sur le tas". Elle explique qu'elle souhaiterait "aider [...] et, naturellement, bien représenter la France à l’étranger, être sympathique, souriante, faire honneur à la légendaire élégance française [...]". "Ce que j’aimerais laisser comme souvenir : mon engagement humanitaire et l’image de quelqu’un de sympathique."


La première dame de France est-elle vraiment enceinte ?

Naturellement, la question de sa grossesse, qui suscite les interrogations de la presse et du public depuis quelques jours, est abordée. Cependant, la première dame préfère ne pas répondre : "J’aimerais beaucoup en parler, mais après ça prend tout l’espace. Et puis cela implique d’autres gens. Alors, je ne réponds pas."

Les lecteurs du Parisien-Aujourd'hui en France notent néanmoins qu'elle "cache son petit ventre avec son châle à chaque fois qu’un photographe s’approche, elle ne dément pas quand on lui pose la question hors micro".


"On ne pas va passer notre temps à pleurer. On prendra notre retraite plus tard."

La première dame profite également d'une question sur la difficulté de concilier sa vie de femme et de mère de famille avec son statut pour mettre en avant la valeur du travail, si chère à son époux : "oui, il y a les rendez-vous officiels qui prennent toute la journée et parfois la soirée. Mais on ne va pas passer notre temps à pleurer. On prendra notre retraite plus tard."

Carla Bruni-Sarkozy actrice ? "Je ne pense pas avoir beaucoup de talent pour ça."

Avant de conclure l'entretien en parlant de son engagement dans l'association Envol qui lutte contre l'illetrisme, Carla Bruni-Sarkozy revient sur sa carrière artistique. Elle parle du film de Woody Allen dans lequel elle tient un petit rôle "je suis très fière d’avoir ce petit rôle. Je suis fan de Woody Allen depuis toujours". Elle précise néanmoins que "ce n’est pas [son] métier. Je ne pense pas avoir beaucoup de talent pour ça."
L'artiste promet également la sortie d'un nouvel album, mais n'est pas pressée : "je me suis aperçue que le disque ne serait prêt qu’en janvier, février prochain, en pleine bagarre électorale… Donc, j’ai décidé d’attendre de le sortir plus tard, tranquillement".

Carla Bruni ira-t-elle voir La Conquête ? : "Je ne sais pas si j'en serai capable"
Enfin, toujours dans le domaine artistique, elle admet être "un peu" inquiète à propos du film La Conquête retraçant l'ascension politique de Nicolas Sarkozy qui sortira en salles le 18 mai prochain. 
La première dame dit vouloir voir le long métrage mais avoue : "je ne sais pas si j’en serai capable", "en plus, je n’étais pas là…" précise-t-elle.  


A propose du principal intéressé, elle ajoute : "Je ne sais pas si mon mari verra La Conquête, mais je comprends que ça puisse être très curieux d’être incarné à l’écran par quelqu’un qui, par définition, n’est pas comme vous. Il y a forcément quelque chose de l’ordre d’une trahison…"



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