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À en croire Le Lab, Jacques Toubon jugeait très sévèrement la politique du gouvernement, et particulièrement celle de Manuel Valls. Ironie de l'histoire, c'est aujourd'hui le Premier ministre qui défend sa candidature au poste de Défenseur des droits. Plus de détails.

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Alors que le gouvernement la joue collectif face aux membres de la majorité qui pestent contre la nomination de Jacques Toubon au poste de Défenseur des droits, Le Lab sort une information qui rend encore plus délicate la position de l’exécutif.

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"Incompétence totale"

Selon le site, Jacques Toubon ne manquait pas de mots (très) sévères à l’égard du gouvernement duquel aujourd'hui sa nomination dépend en partie. Le 12 mars dernier, au moment où éclate l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, l’ancien ministre chargeait Christiane Taubira et Manuel Valls d’être au courant de la procédure visant l’ancien chef de l’État. Dès lors, l'actuel prétendant au poste de Défenseur des droits avait lancé en plein bureau politique de l’UMP : "Manuel Valls doit démissionner pour incompétence totale !".

Le Premier ministre, qui s’affaire ces jours-ci à justifier la candidature de l'ancien cadre RPR, appréciera sûrement. Toutefois, il peut se rassurer. Toujours selon Le Lab, Christiane Taubira en prenait également pour son grade. Selon les témoignages recueillis par le site, Jacques Toubon estimait que la garde des sceaux "se foutait de la gueule du monde", toujours à propos de l’affaire des écoutes.

La nomination de Jacques Toubon paraît dès lors de plus en plus compliquée à justifier...

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