Remaniement : découvrez la liste des ministres à "guillotiner"abacapress
Une liste des ministres à purger tournerait actuellement dans la sphère politique. Celle-ci serait par ailleurs alimentée par certaines appréciations très dures de François Hollande à l'égard des ministres de son gouvernement. Les détails. 

Alors que la rumeur d’un potentiel remaniement obsède de plus en plus médias et électeurs, donnant lieu à un florilège de sondages et pronostics de circonstance, le Canard Enchaîné rajoute lui aussi de l’huile sur le feu. Le journal révèle en effet, dans sa dernière parution, des propos qu’auraient tenus François Hollande à l’égard de plusieurs membres du gouvernement. Et accompagne ces propos d’une liste de futurs "guillotinés" potentiels.

Neuf femmes parmi les ministres visés

Ainsi, tandis que, selon le Président, Pierre Moscovici "n’imprime pas", Vincent Peillon ne ferait quant à lui que "conneries sur conneries". Aurélie Filippetti aurait également fait les frais du franc-parler de l’Elysée, n’ayant, selon le Canard, "pas réussi à incarner sa fonction de ministre de la Culture." Marylise Lebranchu, Kader Arif, Yamina Benguigui, Dominique Bertinotti, Nicole Bricq, Marie-Arlette Carlotti, Frédéric Cuvillier, Michèle Delaunay, Anne-Marie Escoffier et Sylvia Pinel sont par ailleurs tout autant de noms qui figureraient sur cette liste de ministres à abattre.

Ministres trop bavards : Ayrault gronde

Cette purge devrait faire les beaux jours de Jean-Marc Ayrault, si du moins il n’en est pas également victime. Le Premier ministre s’était en effet plaint auprès de François Hollande, le 17 février dernier, de ses ministres qu’il jugeait trop bavards et trop peu actifs. "Les ministres parlent à tort et à travers. Ils donnent l’impression d’être là pour amuser la galerie", avait-t-il alors déclaré, toujours selon le Canard Enchaîné.

Cette plainte fait écho à celles qu’il aurait reçues lors d’un meeting à Nancy le 14 février dernier par des militants socialistes. Ceux-ci lui auraient alors demandé "que les ministres arrêtent de parler dans tous les sens, qu’ils fassent leur boulot, qu’ils s’occupent des vrais problèmes des Français, c’est-à-dire de l’emploi, et qu’ils oublient le reste."