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A partir du 20 février, un nouveau plan Vigipirate sera mis en place a annoncé mercredi dernier l'entourage du Premier ministre. Selon Matignon, ce dispositif instauré en 1978, "a donné des résultats", mais il est devenu "un peu obsolète".

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Le gouvernement a annoncé mercredi 13 février la mise en place d'un nouveau plan Vigipirate à partir du 20 février. Datant de 1978, ce dispositif est "devenu un peu obsolète" a assuré un conseiller de Jean-Marc Ayrault. Depuis les attentats de Londres de 2005, le plan Vigipirate était constament en alerte rouge, mis à part l'alerte écarlate lors des tueries de Toulouse (Midi-Pyrénées) perpétrés par Mohamed Merah. La démobilisation des Français dans le processus de dénonciation des probables menaces, contastée par les autorités, est également à l'origine de la modification de ce plan.

Le nouveau plan va ainsi abandonner son code couleurs au profit d'une signalétique avec un triangle rouge à bords noirs. Le terme Vigipirate sera cependant conservé car "cela veut dire quelque chose pour le public", a expliqué un proche du Premier ministre. Durant une période dite "normale", le dispositif sera à la "vigilance". Matignon a aussi précisé que ce système s'appliquera sur l'ensemble du territoire national, ainsi que dans les pays étrangers où "les ressortissants et intérêts français sont menacés". En cas de menace terroriste ou d'acte terroriste déjà commis, une pastille "alerte attentat" sera ajoutée au triangle rouge.

Garantir les libertés individuelles

Si l'ancien Vigipirate n'était consultable que par les autorités, son succésseur pourra en partie être consulté par les collectivités locales et le public. Une centaine des 300 mesures prévues par le dispositif resteront toutefois confidentielles afin d'éviter les anticipations terroristes. Un conseiller du Premier ministre a cependant tenu à rassurer en assurant que ce nouveau plan "garantit les libertés individuelles".

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