Votre iPhone plus gourmand en énergie que votre réfrigérateur ?abacapress
En un an, votre iPhone consommerait plus d'électricité que votre réfrigérateur. Une étude montre en effet que tous nos outils de communication modernes sont plus gourmands en énergie que nos autres appareils électroniques.

© abacapressVotre facture d’électricité est de plus en plus élevée ? Et si c’était la faute de votre iPhone et de tous les outils de communication modernes que l’on est de plus en plus nombreux à utiliser ? Selon une étude réalisée par Mark Mills, le directeur de Digital Power, en un an, un iPhone consomme plus d’électricité qu’un réfrigérateur. Des TIC très énergivoresL’iPhone, un accessoire devenu indispensable, mais qui, selon Mark Mills, est extrêmement énergivore : la batterie, le wifi, les téléchargements, etc… Tout cela demande de l’énergie. A l’arrivée, en une année, un iPhone consomme en moyenne 361 kilowatt/heure par an, contre 322 kW /heure pour un réfrigérateur. Et il n’est pas le seul, s’y ajoutent aussi tous les TIC (technologies de l’information de la communication, smartphones, ordinateurs, tablettes…), soit les appareils que nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser de plus en plus souvent. Tous les « gadgets » auxquels nous sommes devenus accros consommeraient ainsi chaque année 10% de la production mondiale d’électricité. Une consommation d'électricité toujours plus importanteAutre exemple : la circulation des octets demande 50% d’énergie en plus que celle nécessaire pour faire voler les avions du monde entier. Selon Mark Mills, télécharger un film en HD sur un réseau WiFi consomme plus d’électricité que la fabrication et le transport d’un DVD. A l’ère du tout numérique, il apparait donc clair qu’il va nous falloir, à l’avenir, de plus en plus d’électricité. Un constat alarmant, à l’heure l’ONG Global Footprint Network a annoncé que ce mardi 20 août était le jour du « Global Overshoot Day », c’est-à-dire le seuil à partir duquel les ressources écologiques de la planète ne sont plus suffisantes pour répondre aux besoins de l’activité humaine. Autrement dit, nous allons devoir vivre « à crédit » sur les réserves de la Terre jusqu’à la fin de l’année.