Disparus de Metz : c’est l’adolescente qui aurait voulu s’enfuirabacapress
Le père et la fille qui étaient portés disparus à Metz depuis lundi dernier, ont été retrouvés sains et saufs près de Lille ce jeudi. Mais d'après les dernières informations, ce serait la jeune fille qui serait à l'origine de leur fuite.

Ils n’avaient pas donné signe de vie depuis dimanche soir. Aurore Mangel, 13 ans, et son père, qui venaient de renouer le contact, étaient en effet portés disparus depuis lundi. C’est la mère de l’adolescente, sans nouvelles de sa fille, qui avait donné l’alerte, craignant le pire. Elle avait autorisé sa fille à séjourner chez son père afin qu’ils apprennent à se connaître, mais Michael Krackenberger, 38 ans, qui souffre de bipolarité, avait apparemment cessé de prendre son traitement.

« La jeune fille n’avait pas envie de rentrer chez sa maman »

Ils sont finalement réapparus, sains et saufs, ce jeudi à côté de Lille. En panne d’essence, ils ont sonné à la porte de Valérie, une habitante d’Halluin près de Tourcoing, pour pouvoir téléphoner. Mais d’après une source proche de l’enquête, ce serait l’adolescente qui serait à l’origine de leur fuite, et qui aurait entrainé son père en cavale, rapporte RTL.

« La jeune fille n’avait pas envie de rentrer chez sa maman. Elle a donc cassé les portables pour que papa ne puisse pas appeler maman » a expliqué Valérie sur les ondes de la radio. « Au lieu de la laisser fuguer toute seule, son père a préféré prendre la route avec elle pour qu’elle puisse se changer les idées » a-t-elle ajouté.

« Il lui remontait le moral et disait à sa fille qu’il fallait rentrer »

Michael Krackenberger a été mis en examen pour « soustraction de mineure », mais selon Valérie, son comportement n’avait rien de suspect ou d’inquiétant. « On se doutait que quelque chose se passait » a-t-elle indiqué, précisant que c’est la jeune fille qui semblait la plus nerveuse : elle « était un peu triste de la situation dans laquelle elle a mis son papa. Il lui remontait le moral et disait à sa fille qu’il fallait rentrer ».