© AFP
Un père et sa fille, qui venaient de renouer le contact, et qui avaient disparus dans la nuit de dimanche à lundi sans laisser de traces, ont été retrouvés sains et saufs ce jeudi matin à Lille.

Ils n’avaient plus donné de nouvelles depuis dimanche soir. Aurore Mangel, 13 ans, et son père, avaient disparu dans la nuit de dimanche à lundi sans laisser de traces. La jeune fille venait de renouer le contact avec son père biologique, un homme souffrant de troubles du comportement, et s’était rendue à Metz dans l’optique de passer du temps avec lui afin de mieux de le connaître. Ils n’avaient plus donné de signe de vie depuis dimanche soir et leurs portables étaient coupés.Un père bipolaireUne enquête pour « soustraction de mineure par ascendant » avait été ouverte après que la mère, inquiète, avait signalé la disparition de sa fille lundi matin. En juillet dernier, elle avait donné son accord pour que le père et sa fille se rencontrent, mais, sans aucune nouvelle, l’inquiétude se faisait grandissante. Michael Krackenberger souffre en effet de « trouble bipolaire » et est placé sous « curatelle renforcée ». Ils ont finalement été retrouvés ce jeudi matin à Lille, « sains et saufs », et ont été pris en charge par la police, a indiqué une source proche de l’enquête sans donner plus de détails.Toujours sans nouvelles d'Allison Benitez et sa mère à PerpignanUne histoire de disparition qui se termine bien. A Perpignan, l’enquête se poursuit après la disparition d’Allison et Marie Benitez. La jeune fille de 19 ans, et sa mère, n’ont plus donné de signes de vie depuis le 14 juillet dernier. Leurs portables sont coupés, aucun mouvement n’a été enregistré sur leur compte en banque, et elles seraient « parties » sans bagage ni voiture. Le père d’Allison, qui avait signalé leur disparition le 15 juillet, a été retrouvé pendu lundi matin. Dans une lettre, il clame son innocence, mais Francisco Benitez avait déjà été entendu dans une affaire de disparition en 2004. Si l’enquête est toujours en cours, le parquet de Montpellier refuse de faire de Francisco Benitez un suspect post-mortem, mais reconnait qu’il existe un « faisceau d’indices et de présomptions » à son encontre.