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Les époux Villemin, parents du petit Grégory assassiné dans les Vosges en 1984, ont renoncé à porter plainte contre le Festival de Jazz de Montreux en Suisse, qui avait utilisé son portrait pur faire la promotion de leur service de garderie.
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Le meurtre du petit Grégory est l’une des affaires judiciaires les plus retentissantes de ces trentre dernières années en France. Preuve en est, le mystère plane toujours sur l’identité de son assassin. C’est pourquoi la photo du petit garçon diffusée par le Festival de Montreux, et utilisée dans une publicité pour faire la promotion d’un service de garderie, a fait grand bruit dans l’Hexagone. Les organisateurs avaient rapidement admis avoir commis une regrettable erreur. La bévue avait été commise par une jeune graphiste qui cherchait une image d'enfant sur internet pour illustrer la publicité. Celle-ci était tombée sur une photo du petit Grégory, sans savoir de qui il s'agissait.


"Une erreur humaine"


L’avocat des Villemin avait dénoncé une faute « absolument inexcusable » et mis en doute la bonne foi des organisateurs, soupçonnant "un coup médiatique". Contacté par le Huffington Post, Mathieu Jaton, directeur général du festival suisse, avait qualifié l'affaire d'"erreur regrettable et lamentable",  précisant que "ce n’était pas une plaisanterie" mais "une erreur humaine", "un concours de circonstance stupide".
Cléments, les parents de Grégory ont donc renoncé à porter plainte contre le Festival de Jazz de Montreux.  "Les époux Villemin acceptent les excuses du Festival et n'entendent pas engager une procédure", a indiqué Me Thierry Moser, leur avocat. Avant d’ajouter : "Ils ont un souci d’apaisement, ce qui est tout à leur honneur".