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Les juges du parquet de Bordeaux en charge de l'affaire Bettencourt n'ont pas l'intention d'annuler la mise en examen de Nicolas Sarkozy. Cette annonce fait en effet suite à l'accusation de conflit d'intérêts à l'encontre du juge Jean-Michel Gentil en charge du dossier. Le parquet a tout de même envisagé que le procureur de la République puisse demander un non-lieu pour l'ancien président.
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La mise en examen de Nicolas Sarkozy sera bien maintenue. C’est ce qu'a en effet annoncé le parquet de Bordeaux après les accusations de conflit d’intérêts portées à l’encontre du juge Gentil. Le médecin légiste qui a déclaré Lilianne Bettencourt comme personne affaiblie a été le témoin de mariage du juge. Alors que les soutiens de Nicolas Sarkozy ont demandé l’annulation de sa mise en examen, il se pourrait que le procureur de la République demande seulement un non-lieu quant à l’implication du chef de l’Etat dans ce dossier.

Pendant ce temps Sarkozy fait sa vie
En attendant, Nicolas Sarkozy s’active dans des conférences commandées par la banque Goldman Sachs. Après Montréal et Las Vegas, c’est désormais à Londres que l’ancien occupant de l'Elysée de l’Etat a posé ses valises ce lundi. Ce dernier a été reçu pour un entretien au 10 Downing Street par le Premier ministre britannique David Cameron. L’ex-président a ensuite donné une conférence à 200 personnes en toute intimité. Il y a notamment abordé le thème de l’Europe et l’implication que doit avoir le Royaume-Uni en complément du duo franco-allemand.

Un retour éventuel en politique ?
Selon des personnes qui ont assisté à la conférence, Nicolas Sarkozy aurait par ailleurs évoqué un possible retour en politique. Même si rien a encore été confirmé, l'ex-président fait tout pour cultiver sa stature de chef d’Etat, à l’image de ses rendez-vous avec d'autres dirigeants ou par le biais de ses conférences payées une fortune, symbole de son expertise. Affaire à suivre.