Primaire UMP à Paris : un risque de fraudes plane sur le vote
La primaire UMP pour la mairie de Paris s'est ouverte ce vendredi et va se tenir jusqu'au 3 juin. Les quelque 18.000 inscrits pourront ainsi départager Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierres-Yves Bourzanel, Jean-François Legaret et Franck Margain. Alors que les votes viennent de commencer, des risques de fraudes ont déjà été évoqués par les candidats.

Le candidat à la primaire UMP Jean-François Legaret a dénoncé jeudi des fraudes autour du scrutin électronique qui débute ce vendredi. Il a en effet déclaré sur son compte Twitter avoir reçu "de très nombreux témoignages de piratage du fichier des inscriptions". Le candidat en lice pour la mairie de Paris a par ailleurs critiqué le fait que les inscriptions à la primaire soient encore ouvertes pendant le vote. La fédération UMP de Paris a prolongé l’échéance pour les inscriptions jusqu'au 3 juin,en raison de la faible mobilisation. Seules 18.000 personnes se sont inscrites contre 50.000 prévues. Le candidat a ainsi remis en cause "la sincérité du scrutin".

L’UMP tente de rassurer
Tandis que Jean-François Legaret semble vouloir mettre à mal la qualité du vote de la primaire, l’UMP qui ne veut pas avoir un nouveau clash Fillon/Copé pour Paris tente de rassurer. L’ancien maire du Havre Antoine Rufenacht, chargé de veiller au bon déroulement des élections, a ainsi affirmé que "le vote électronique rend la fraude quasiment impossible". "Toutes les précautions juridiques ont été prises"  en accord avec la CNIL "très sourcilleuse" sur l'utilisation des données personnels des électeurs, a-t-il précisé.

L’ensemble des sondages et des pronostiques prévoyaient une promenade de santé pour Nathalie Kosciusko-Morizet lors de cette primaire ouverte. Le manque de participation ainsi que les attaques à l'encontre de l’ancienne maire de Longjumeau (Esssone) des opposants au Mariage pour tous pourraient ainsi lui faire défaut.