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Intronisée en début d'après-midi vice présidente de la nouvelle Banque Publique d'Investissement (BPI), Ségolène Royal a raté son train pour se rendre au rendez-vous. 

© AFPAvait-elle déjà peur de sombrer dans le train-train un peu morose de vice-présidente de la Banque Publique d'Investissement (BPI) ? Toujours est-il que la Ségolène Royal a raté son train, qui devait l'emmener à Dijon, pour le premier conseil d'administration du nouveau bras armé de la politique économique du gouvernement. Cependant pas de quoi gâcher l'entrain de l’ancienne candidate aux présidentielles, qui a eu le temps de plaisanter avec le journaliste de France info qui la suivait.

Pressentie pour être la prochaine ministre de l'économie, la BPI n'étant qu'une étape disent les mauvaises langues, elle s'est fendue d'un " Je ne suis pas montée dans le train avec le ministre de l'Économie, pour pas qu'il y ait d'ambiguïté, en fait tout cela était très calculé" plaisante-t-elle au micro de France Info. Une détente qui s'expliquait sans doute par le fait qu'elle n'aurait pas à prendre le train en marche de la réunion qui devait l'introniser, prévue vers 15 heures. En prenant le TGV de midi, elle a pu quand même arriver à l'heure.

Si elle s'est astreinte à ne pas commenter les différentes critiques qui ont accompagné son retour sur le devant de la scène médiatique, Ségolène Royale a quand même tenu  à répondre sur le fond : "Pourquoi tant de mépris ? De dénigrement permanent ? Je pense que les Français sont fatigués de ces réactions politiciennes médiocres, mesquines" a-t-elle affirmé.
Le tandem qu'elle va former avec Jean-Pierre Jouyet semblant être sur de bons rails, de l'aveu même du président de la BCI qui parle "d'un haut fonctionnaire et une grande responsable politique", l'ancienne compagne de François Hollande sait qu'elle ne doit pas  laisser passer sa chance. Alors que la députation et le perchoir de l'Assemblée nationale lui sont passés sous le nez, elle le sait, le train siffle toujours trois fois. Trois fois, pas une de plus.