Lundi, un homme d'une cinquantaine d'années a été interpellé par la police. Il est soupçonné d'au moins un viol et deux meurtres commis en 1986. Des empreintes digitales retrouvées sur les lieux à l'époque des faits ont permis de remonter jusqu'à lui.



Un homme a été interpellé lundi par la police judiciaire sur commission rogatoire d’un juge de Strasbourg. Il est soupçonné d’au moins deux viols et un meurtre. Dans la nuit du 21 janvier 1986, un homme a violé une petite fille de onze dans le quartier de la Robertsau, après s’être introduit à son domicile. L'enfant a ensuite été retrouvée morte dans le hall d’entrée. Quelques mois plus tard, une étudiante de 17ans, Martine Riss a, elle, été violée et étranglée. Dans le cadre de cette affaire, un enregistrement d’une conversation entre un homme soupçonné d’être le violeur et le père d’une des victimes avait été diffusé: “Est-ce que votre fille va bien, celle que j’ai violée la dernière fois?” pouvait-on entendre.

“On pensait devoir porter cette énigme dans la tombe”

La police avait conservée des empreintes digitales dans le dossier. Et c’est fianelement le fichier national des empreintes digitales qui a permi de remonter jusqu’à ce suspect présumé. Ouest France révèle que l’homme interpellé a déjà été poursuivi pour vols. Si la mère d’une des victime s'est dite “heureuse qu’il y ait des progrès” de la police scientifique, elle a toutefois estimé cette nouvelle “remue le couteau dans la plaie”. “On pensait devoir porter cette énigme dans la tombe” a-t-elle confié. Vendredi, le parquet de Strasbourg devrait évoquer l'affaire à l'issue de l'audition du suspect.