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L'Institut national de la statistique (Insee) a récemment publié une étude portant sur le trajet des Français pour se rendre sur leur lieu de travail. Temps, moyen utilisé, etc… Planet. fr fait le point.
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Comment évolue le trajet des Français pour se rendre sur leur lieu de travail ? C’est ce qu’à cherché à savoir l’Institut national de la statistiques (Insee). Celui-ci a ainsi procédé à un recensement de la population afin de savoir quel mode de transport les Français utilisent pour leurs déplacements domicile-travail, si ce temps a augmenté au cours des dernières années, s’ils existe des différence de taille entre les zones rurales et urbaines. Tour d’horizon des réponses obtenues.


Le temps de trajet s’allonge
L’Insee rapporte que la distance entre le lieu de travail et le domicile s’allonge. Alors qu’en 2009 près de 9 millions de personnes étaient contraintes de quitter leur agglomération pour aller travailler, ce nombre n’a cessé d’augmenter au cours des dix dernières années. Et la tendance n’est pas près de s’arrêter à cause de la crise du logement. Lors d’une conférence de presse, François Clanché, le chef du département de la démographie a expliqué que "les ménages ont tendance à résider davantage en périphérie des agglomérations pour trouver des logements plus spacieux et moins onéreux, alors que les emplois se concentrent à l’inverse dans les villes".  Et de souligner que "les couples sont de plus en plus souvent constitués de deux personnes actives, et il est difficile de faire coïncider la proximité du logement et du travail pour les deux".


La voiture à la cote
Concernant le mode de transport utilisé pour ces trajets, l’Institut rapporte que 18 millions de personnes se rendent chaque jour au travail en voiture, soit quasiment les trois quarts des Français (73%). Viennent ensuite les transports en commun (15%), la marche à pied (8%) et les deux roues (4%).  L’Ile-de-France est par ailleurs la seule région de France où les transports en commun parviennent à détrôner la voiture (34,9% contre 43,7%).  Un phénomène notamment dû, selon l’Insee, "à la densité de l’habitat au sein de l’agglomération parisienne ainsi qu’à celle des réseaux de transport en commun".