Contrôles routiers : sachez contredire les policiersabacapress
S'il est déjà arrivé à la plupart des conducteurs de se faire arrêter au volant, bien peu connaissent leurs droits. Conseils pratiques pour ne pas subir le "bluff" de certains policiers.

© maxpppLe magazine Auto Plus a interrogé ce mois-ci Maître Franck Samson, avocat au barreau de Paris, pour aider les automobilistes à "ne pas se faire avoir" lors des contrôles routiers. Certains policiers peuvent en effet abuser de leur autorité, ou de l'ignorance des conducteurs, pour tromper ces derniers. Retour sur quelques idées reçues pas toujours vraies.

1. "Payez le PV tout de suite c'est moins cher"

En cas d'amende forfaitaire, cela est vrai (sauf pour les PV de stationnement). Mais le montant est cependant minoré pendant trois jours en cas d'interpellation, et pas seulement sur-le-champ !, comme le disent certains policiers.

2. "Signez le PV, c'est obligatoire"
Signer un PV approuve que vous le validez. En ca de contestation ultérieure, l'administration vous fera remarquer ce manque de cohérence… et vous devrez argumenter davantage.

Auto Plus indique : "Ne pas signer fait partie de règle des trois "pas". Il ne faut pas signer sur-le-champ, ni reconnaitre l'infraction ni même apposer votre griffe. Ou alors, précisez à côté votre désaccord… Il sera toujours temps de régler le PV ou (au contraire) de contester par la suite."

3. "Contester ? inutile, on est assermentés"
Comme tout-un-chacun, un policier peut se tromper. Il sera cependant sûrement difficile de lui faire avouer son erreur…

Mais si vous estimez être abusivement verbalisé, contestez. Attention, il vous faudra ensuite le prouver, avec sans doute croquis, photos et témoignages. L'idéal étant de prouver que, de l'emplacement des policiers, il était impossible de constater de visu l'infraction, qui n'était donc que pure déduction.