Selon les psys, Georges Tron n'est pas un perversabacapress
Une analyse psychiatrique affirme que Georges Tron, mis en examen pour viols, ne souffre "d'aucune perversion sexuelle". Et prend l'accusation des plaignantes à contre-pied...

  © abacapressMis en examen en juin dernier pour "viols et agressions sexuelles en réunion", George Tron est passé au crible de l'analyse psychiatrique dans le cadre de l'information judiciaire.

Selon le rapport médical " cet examen n'a permis de retenir aucun élément qui aurait indiqué une évolution sexuelle problématique ou qui aurait révélé l'existence d'éléments évoquant une organisation psychique perverse de la personnalité ".

Les experts n'ont pas non plus relevé de " perversion sexuelle dans le registre du fétichisme du pied " de la part de l'ancien secrétaire d'Etat à la fonction publique. Et les conclusions du rapport sont également favorables à Brigitte Gruel, l'ancienne collaboratrice de Georges Tron également mise en examen. 

"Survictimisation" des plaignantes

En revanche, l'expertise médicale s'avère très défavorable envers les deux plaignantes : ces anciennes employées de la mairie de Draveil (Essonne) – qui affirment avoir été violées en présence de Brigitte Gruel -,  seraient dépeintes comme fragiles et enclines à la  "survictimisation "… Ce qui remet donc en cause, pour les experts, les faits évoqués…" Ce dossier est complexe et pollué par des problèmes politiques ", expliquent ainsi les experts qui émettent l'hypothèse d'un " consentement implicite sans jamais dire 'non' à ses agresseurs" relaie le Figaro.fr.  " Il semblerait qu'elle retire des bénéfices secondaires de sa position de victime et on peut craindre une réelle survictimation", conclut le rapport.

Malgré tout, même si le rapport psychiatrique affaiblit les déclarations des prétendues victimes, il ne détermine pas l'issue du procès. D'autant que l'avocat des deux femmes, Gilbert Collard, a déjà demandé une contre-expertise et l'annulation de ces premiers examens. 

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