Le bureau de vote de la rue des Roses de Besançon (Doubs) a été évacué momentanément ce dimanche 23 avril. En cause, un véhicule abandonné après s'être encastré dans un muret en face de l'entrée du bâtiment. Le vote a pu reprendre dans la matinée.©Google Maps
Le bureau de vote de la rue des Roses de Besançon (Doubs) a été évacué momentanément ce dimanche 23 avril. En cause, un véhicule abandonné après s'être encastré dans un muret en face de l'entrée du bâtiment. Le vote a pu reprendre dans la matinée.

Un bureau de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle française a été évacué ce dimanche 23 avril à Besançon, dans le Doubs. En cause, l'abandon d'un véhicule suspect qui s'était encastré dans un muret en face de l'entrée de l'école Pierre et Marie-Curie rue des Roses. Le véhicule, signalé volé et faussement immatriculé, serait une Peugeot noire immatriculée en Haute-Saône selon France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Il a été abandonné, moteur en marche devant le bureau de vote par un couple qui se serait enfui. Vers 10h, les forces de l'ordre ont immédiatement procédé à l'évacuation des locaux et établi un périmètre de sécurité pour permettre aux démineurs de fouiller le véhicule. Selon le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret (PS), "la voiture est arrivée à très faible vitesse, avec deux personnes à bord, avant de s'arrêter dans une haie de troène, puis les deux personnes se sont enfuies".

Une affaire de droit commun

"Il ne s'agit pas du tout d'un acte terroriste, il s'agit d'une affaire de droit commun", a déclaré le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Doubs, Benoît Desferet. Une carabine a été retrouvée à bord. Un périmètre de sécurité a été mis en place. Une équipe de démineurs de Colmar (Haut-Rhin) est arrivée à 11h. Les deux personnes qui ont abandonné la voiture sont recherchés. L'enquête doit déterminer si cet acte est en lien avec l'élection.

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Les bureaux de vote ont été rouverts depuis. Ce premier tour de élection présidentielle est placée sous haute sécurité après l'attaque qui a coûté la vie à un policier jeudi soir sur les Champs-Elysées. Plus de 50 000 policiers et gendarmes, appuyés par 7 000 militaires de l'opération Sentinelle, sont mobilisés à travers la France. Il ne s'agit pas de gardes statiques mais de "patrouilles dynamiques" à l'extérieur des bureaux de vote, a précisé samedi à France Info la porte-parole de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Karine Lejeune. C'est la première fois qu'une présidentielle se déroule sous état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre 2015.