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A quelques semaines de la présidentielle, les programmes des candidats se dessinent plus précisément. Parmi les points les plus importants : la question des impôts. Voici ce qu'ils en disent. 
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Emmanuel Macron

Permettre l’individualisation de l’impôt sur le revenu aux couples, supprimer la taxe d’habitation pour 80% des Français, augmenter la CSG (contribution sociale généralisée)… Telles sont les principales propositions d’Emmanuel Macron concernant la question des impôts.

L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) serait quant à lui remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI). L’impôt ne concernerait donc que les biens immobiliers, et non plus les détentions d'actions ou d'entreprises, qui seraient exclues du calcul.

Benoît Hamon

Le candidat socialiste a pour objectif de rendre l’impôt sur le revenu plus progressif en augmentant le nombre de tranches. Benoît Hamon souhaite également individualiser cet impôt pour les couples.

Il veut par ailleurs créer un impôt unique sur le patrimoine, "simple et progressif", qui comprendrait l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et la taxe foncière.

François Fillon

Le candidat "Les Républicains" propose de son côté de relever le plafond du quotient familial dès 2018 afin de permettre une baisse des impôts. Cela se traduira néanmoins par une hausse de 2% du taux normal de la TVA.

Concernant l’ISF, c’est le seul candidat à vouloir le supprimer, et cela dès 2018. Un prélèvement forfaitaire de 30% sur le patrimoine sera toutefois prévu.

Marine Le Pen

Maintenir l’ISF, ne pas augmenter la TVA et la CSG font notamment partie des promesses de la candidate du FN.

Pour l’impôt sur le revenu, elle promet également une baisse de 10% du taux d’imposition pour les trois premières tranches.

Jean-Luc Mélenchon

Le candidat de "La France insoumise" souhaite mettre en place une véritable réforme de l’impôt sur le revenu, avec l’introduction de tranches supplémentaires, ce qui les porterait à 14 au total.

A noter que chaque Français aura l’obligation de payer ses impôts en France, et cela même s’il réside à l’étranger.

Concernant l’ISF, il souhaite également le renforcer.