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A en croire des gardiens de prison, les deux hommes suspectés d'attentats en France et en Belgique pouvaient communiquer sans problème. Explications.  

Mis en examen pour assassinats terroristes le 27 avril dernier, Salah Abdeslam a refusé de répondre vendredi aux juges d'instruction parisiens. Il n'a plus collaboré avec la justice française ou belge depuis les attentats de Bruxelles du 22 mars. 

Un conseil qui viendrait très probablement d'un autre prisonnier lorsqu'il était incarcéré en Belgique, qui n'est autre que Mehdi Nemmouche, auteur présumé de l’attaque du musée juif à Bruxelles de 2014, qui se trouvait entre les murs de la même prison et qui lui a communiqué plusieurs informations depuis son incarcération. 

Des discussions "difficilement audibles"

"Ils ne sont pas voisins immédiats de cellule, mais les deux détenus peuvent communiquer entre eux, en élevant la voix, affirment les gardiens, qui reconnaissent leur voix, tout en précisant que les réponses d'Abdeslam sont 'difficilement audibles'", selon la presse belge citée par Europe 1.

Toujours selon la même source, Mehdi Nemmouche aurait également informé Salah Abdeslam des attentats de Bruxelles et du déroulement des opérations policières au moment des arrestations des suspects.

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