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Les autorités ont confirmé vendredi que l'otage de la Croix-Rouge enlevée en décembre au Yémen est d'origine franco-tunisienne. Le point sur les derniers éléments.  

Il n'y avait plus d'otage français dans le monde depuis août 2015. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé vendredi que l'employée enlevée au Yémen il y a plus de 5 mois est d'origine franco-tunisienne. Une vidéo a été mise en ligne dans laquelle l'employée de la Croix-Rouge, Nourane Houas, appelle à l'aide pour sa libération. La nationalité de la jeune femme n'avait pas encore été dévoilée. 

"Je demande au président français, François Hollande, au président légitime de la République du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, aux pays de la coalition arabe menés par le royaume de l’Arabie saoudite et aux responsables du Comité international de la Croix-Rouge à Sanaa et à Genève de me secourir d’une mort proche le plus rapidement possible en répondant aux exigences de mes ravisseurs car ma vie et ma santé actuellement très mauvaise en dépendent", déclare-t-elle dans une vidéo.

Les prises d'otages fréquentes au Yémen

Nourane Houas est responsable d'un programme de protection humanitaire au sein de la mission au Yémen. La jeune femme a été enlevée le 1er décembre à Sanaa, la capitale sous contrôle rebelle. Un employé yéménite du CICR, enlevé au même moment, avait quant à lui été relâché quelques heures plus tard. 

Rien n'a toutefois encore été indiqué sur les raisons de cet enlèvement. "Les prises d'otages sont très fréquentes au Yémen où des centaines de personnes en ont fait l'expérience ces 15 dernières années. Presque toutes ont été libérées saines et sauves, la plupart du temps en échange de rançons", rappelle l'AFP

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