AFP
L'ancien ministre des Affaires étrangères a finalement renoncé à présider la COP21, pour le plus grand plaisir de son ancienne collègue en charge de l'Ecologie. 

Laurent Fabius a finalement renoncé à son "caprice". Nommé président du Conseil constitutionnel, l’ancien ministre s’accrochait à l’un de ses anciennes prérogatives : la présidence de la COP21. Une exigence à laquelle François Hollande n’avait pas l’intention d’accéder et qui inquiétait Ségolène Royal. Lors du dernier remaniement, la ministre a vu son champs d’action élargi aux Relations avec internationales sur le climat, ce qui incluait donc la président de la COP21. Aussi, la numéro 3 du gouvernement guettait-elle le projet de Laurent Fabius. "Il faut clarifier les règles du jeu (...) pour que nos homologues à l'échelle planétaire puissent être au clair sur les procédures qui seront suivies", faisait-elle valoir. Une polémique était même en train de naître sur fond de cumul des mandats.

A lire aussi –Laurent Fabius : le "caprice" de l’ancien ministre

"Je ne veux pas de polémique"Si bien que l’ancien ministre des Affaires étrangères a décidé lundi soir d’y renoncer. "Je ne veux pas de polémique, ni pour la COP21, ni pour le Conseil constitutionnel. Je pensais que c’était compatible, après que la polémique soit fondée ou pas, la polémique existe et c’est plus sage d’y mettre fin. J’ai donc renoncé, fin de la question", a-t-il expliqué ce mardi matin sur Europe 1. Une décision que Ségolène Royal a accueillie avec joie. "C’est une bonne chose, a-t-elle déclaré sur RTL, car les règles de non-cumul s’appliquent à tout à chacun". Et la ministre d’ajouter : "La responsabilité des responsables publics c’est de respecter les règles".

En vidéo - Les adieux de Laurent Fabius à l'Assemblée nationale