L'amour est dans le pré : ce jour où un prétendant à avouer le meurtre de son patron en plein rendez-vousCapture vidéo
L'émission "L'amour est dans le pré" réserve bien des surprises aux téléspectateurs. Alors qu'une candidate était en rendez-vous avec l'un de ses prétendants, l'homme lui a avoué avoir tué son patron. Une séquence improbable qui a fait beaucoup réagir.

L'amour est dans le pré : un prétendant a avoué le meurtre de son patron

C'est une histoire hallucinante qui a fait beaucoup réagir à l'époque. Dans la version belge de L'amour est dans le pré, diffusé en 2011, l'agricultrice Mireille a fait la connaissance d'un prétendant lors d'un rendez-vous galant. Devant les caméras, cette dernière lui demande s'il était déjà passé à la télévision. Sa réponse a été très surprenante : oui il est déjà passé à la télévision car il a été condamné par la cour d'assises pour avoir tué son patron.

"J'y suis passé, dans une cour d'assises. Voilà une chose que je ne t'ai pas expliquée dans la lettre, et dont j'aurais bien aimé discuter avec toi. Suite à mon premier travail, j'ai eu un gros problème avec mon supérieur et je l'ai malheureusement tué", avait-il expliqué et d'ajouter : "Je sais que ça a déjà refroidi 250 personnes. J'étais sous dépression, sous médicaments et sous l'emprise de la boisson... Un beau jour, j'ai vu noir, j'ai pété un câble et voilà. Je sais que ça fait froid dans le dos à beaucoup de gens", avait-il conclu.

Le fils de la victime s'insurge

Cet épisode de L'amour est dans le pré avait suscité de nombreuses réactions auprès de téléspectateurs. Mais il y en a un qui a été choqué : un certain François Guissart, le fils de la victime. "Je n'en croyais pas mes yeux. J'ai pensé : pince-toi, c'est une blague ?", avait-il expliqué à La Dernière Heure. Son père, André Guissart, a été tué à l'âge de 54 ans à la suite de deux coups de chevrotines.

"Tous les souvenirs que je refoulais sont revenus, comme sa réponse quand les juges lui demandaient pourquoi il avait rechargé son arme et tiré une deuxième fois et qu'il a dit : “Pour casser les morceaux (...) On a fait passer mon père pour ce qu'il n'était pas. On a fait le procès de la victime en le présentant comme un sale type, harceleur et vénal ayant bien mérité somme toute de se faire buter. Papa était tout le contraire, érudit, amoureux de la nature, avec la main sur le cœur, ayant en horreur la violence, croyant en la justice (...) Ce type avait tué mon père et il était là à chercher l'amour à la télé, pas gêné de se montrer devant des centaines de milliers de gens. Cela a craqué en moi comme un barrage qui cède".

À la suite de ce meurtre survenu en 2002, l'homme avait été condamné à cinq ans de prison.