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Au cours d'une longue interview accordée à L'Obs, le président François Hollande a évoqué ses impressions sur le rôle de président de la République mais aussi ce qu'il envisage de faire après l'Elysée. Un projet qu'il n'avait encore jamais évoqué. 

Dans dix jours, François Hollande cédera sa place à son successeur. Et alors que la fin de son mandat approche à grands pas, le président de la République a accepté d’accordé à L’Obs une longue interview dans laquelle il livre ses impressions sur le rôle qu’il a tenu pendant cinq ans, et aussi ses projets pour sa vie d’après. Ainsi apprend-on qu’il a l’intention de se lancer dans l’écriture d’un livre pour livrer sa version de l’histoire. "Oui forcément. Il y a eu trop de livres indirects, dont Le Monde a récemment affirmé que trois d’entre eux m’avaient tué (ceux de Valérie Trierweiler, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, et Aquilino Morelle), a-t-il confié. C’est exagéré. Mais je me dois d’expliquer, dans un livre direct, ce que je n’ai sans doute pas assez expliqué". Un projet que le chef de l’Etat n’avait jusqu’à présent jamais évoqué. Seul son engagement en faveur d’une fondation consacrée à l’innovation sociale avait en effet été annoncée.

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"Je suis à deux doigts d’être aimé"

Au cours de cet entretien, François Hollande est également revenu sur son impopularité. Président le moins populaire de toute la Ve République, il estime cependant ne pas être "haï". "Mitterrand a pu être impopulaire et haï. Sarkozy a pu être populaire et haï. Moi, j’ai été très tôt impopulaire, et cela m’a atteint, contrairement à ce que l’on prétend, mais cela ne m’a jamais empêché de gouverner et, surtout, je n’ai pas senti de grande hostilité contre moi", a-t-il jugé. Et le président d’ajouter sur le ton de l’humour : "Je suis à deux doigts d’être aimé".

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