Présidentielle 2017 : connaissez vous les programmes des petits candidats ?

Publié par Rédaction, le 28/02/2017

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Présidentielle 2017 : connaissez vous les programmes des petits candidats ?

Alors que le premier tour de l'élection présidentielle a lieu dans deux mois, découvrez les grandes lignes des programmes des petits candidats qui se présentent à la fonction suprême.

Sommaire

Rama Yade

La candidate indépendante (ex-UDI) n'est actuellement pas représentée dans les instituts de sondages.

Elle souhaite reconnaître le vote blanc, concrétiser par ordonnances les mesures d'urgence, instaurer un septennat non renouvelable ou encore introduire une dose de proportionnelle à l'Assemblée. Sur le plan de la santé, elle envisage de relever le taux de remboursement des soins de 70 à 90 % et de supprimer les mutuelles.

Au plan économique, elle souhaite supprimer le RSI, mettre en place une TVA sociale et environnementale sur les produits importés, ou encore instaurer "zéro charge pour la première embauche". Elle veut également mettre en place une "Silicon Valley des banlieues" avec un fonds d'investissement pour la création d'entreprises.

Michèle Alliot-Marie

La candidate dissidente des Républicains n'est pas représentée dans les instituts de sondages.

La gaulliste souhaite renforcer le rôle stratégique de l'Etat, recourir régulièrement au référendum, ou encore réduire le nombre de ministres et parlementaires. Sur le plan économique, elle souhaite que tout le monde paie l'impôt au prorata de ses ressources, défiscaliser les heures supplémentaires, et redonner de la compétitivité à nos entreprises en baissant les charges, le taux de l'impôt sur les sociétés ainsi que les cotisations patronales.

Henri Guaino

Le candidat dissident des Républicains n'est pas représenté dans les instituts de sondages.

Pour l'instant, Henri Guaino s'est plus attaqué au programme de François Fillon qu'à l'élaboration de son programme. Le gaulliste souhaite néanmoins se pencher sur la question de la Nation, "l'idée que nous nous en faisons, ce que l'on est prêt à faire pour elle", et plus généralement il entend redonner à la France sa souveraineté et son aura dans le monde. Par ailleurs, dans son livre En finir avec l'économie du sacrifice, Henri Guaino plaide pour "desserrer le carcan de l’austérité qui détruit la confiance dans l’avenir et étouffe l’audace et l’initiative, investir massivement, rendre du pouvoir d’achat au lieu d’en retirer, engager les mutations qui devront l’être à partir de quelques principes simples."

Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) est crédité d'environ 3 % dans les intentions de vote.

Comme en 2012, le candidat gaulliste défend un programme souverainiste. Il veut ainsi recourir davantage au référendum et introduire une dose de proportionnelle à l'Assemblée. Il propose également de renégocier les traités européens afin de retrouver la maîtrise "de nos lois, de nos frontières, de notre budget". Il veut aussi "passer d'une monnaie unique à une monnaie commune". Il souhaite également lutter contre le communautarisme, et limiter l'immigration en expulsant les clandestins, supprimant l'AME, durcissant les conditions du regroupement familial, et en allongeant à 5 ans le temps de travail en France pour prétendre aux aides sociales.

Nathalie Artaud

Nathalie Artaud (Lutte ouvrière) est créditée de 0,5 % dans les intentions de vote.

Comme en 2012, la candidate d'extrême gauche défend un programme communiste. Elle est pour l'interdiction des licenciements, une augmentation de tous les salaires de 300 euros ou encore l'expropriation des banques. Internationaliste, elle est également pour la liberté de circulation et d'installation des migrants. "Accueillons les migrants à bras ouverts. Ils ont leur place dans le combat qui est le nôtre : combattre la minorité capitaliste qui domine le monde et nous pousse dans la barbarie", peut-on lire dans son programme.

Philippe Poutou

Philippe Poutou (NPA) est crédité de 0,5 % dans les intentions de vote.

Comme en 2012, le candidat d'extrême gauche défend un programme anticapitaliste. Parmi ses mesures : l’interdiction des licenciements, la baisse du temps de travail, un retour de la retraite à 55 ans, ou encore la critique de la libre-circulation des capitaux. "La Sécu doit rembourser à 100 %, intégralement (sans forfait, ni franchises), tous les soins et actes médicaux utiles", est-il écrit dans son programme. Enfin, sur le plan sociétal, Philippe Poutou veut "abroger les lois islamophobes de ces dernières années", la fin des "contrôles au faciès qu’on justifie par la chasse aux sans-papiers", et "supprimer les contrôles aux frontières".