©AFPAFP
Le 7 mai dernier, Emmanuel Macron est devenu président de la République. Plus d'une vingtaine de candidats se sont présentés à la présidentielle, primaires et élections comprises. Que deviennent ceux qui ont marqué la campagne ?
Sommaire

Nicolas Sarkozy

© AFP

Nicolas Sarkozy était candidat à la primaire de la droite et du centre qui s'est tenue en novembre dernier. L'ancien chef de l'Etat a perdu dès le premier tour mais il a en revanche été de toutes les confidences pendant la difficile campagne de François Fillon. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy s'est reconverti dans le privé. Après avoir intégré le conseil d'administration du groupe Accor Hotels, il a confirmé à l'écrivain Jean d'Ormesson qu'il arrêtait la politique. Et ce parce qu'il ne gagnait pas assez d'argent, a rapporté début août Valeurs actuelles. "Je vais faire mon propre fonds et je vais gagner beaucoup d'argent. Je vais m'installer à Dubaï, à Bahreïn, à Singapour et à Hong Kong. Carla est très contente", a-t-il expliqué à l'académicien.

Benoit Hamon

Benoit Hamon a été l'un des grands perdants de la dernière élection présidentielle. Avec 6,36% des suffrages au premier tour, il a réalisé un score historiquement faible pour le Parti socialiste, légèrement au-dessus de la limite de remboursement des frais de campagnes (5%). Il a subi une deuxième déconvenue en juin dernier en étant éliminé dès le premier tour des élections législatives, dans son fief des Yvelines. Début juillet il a lancé son propre mouvement, "le Mouvement du 1er juillet", après avoir quitté le PS. Accusé par certains socialistes d'avoir exercé une mauvaise gestion de ses comptes de campagne, Benoit Hamon a répliqué dans la presse. Il a menacé de "balancer toute la vérité sur la campagne présidentielle de Ségolène Royal et de François Hollande".

Marine Le Pen

Battue au second tour l'élection présidentielle par Emmanuel Macron, Marine Le Pen s'est depuis faite discrète. En juin dernier, elle a été élue députée pour la première fois, dans le Pas-de-Calais. Le 1er juillet dernier, la frontiste a été mise en examen dans l'affaire des emplois fictifs présumés des assistants parlementaires européens. Alors que tous les partis politiques ont d'ores et déjà fait leur rentrée, celle du Front National se tiendra le 9 septembre à Brachay, dans la Haute-Marne.

Arnaud Montebourg

© AFP

Après son élimination au premier tour de la primaire de la gauche en janvier dernier, Arnaud Montebourg a été nommé haut représentant chargé des relations internationales de Benoit Hamon dans le cadre de la campagne présidentielle. Depuis la défaite de ce dernier, l'ex-ministre de l'Economie s'est retiré de la vie politique. Reconverti dans le privé, il a l'intention de monter sa propre entreprise de production et d’exploitation de ... miel, a indiqué Le Figaro.

François Asselineau

© AFP

François Asselineau a obtenu 0,92% de voix au premier tour de l'élection présidentielle. Un bien maigre score qui ne l'a pas empêché de se présenter aux législatives en Seine-Saint-Denis. Il n'est pas non plus parvenu à devenir député. Depuis, l'énarque tente de développer son parti, l'UPR, et continue à poster de nombreuses conférences sur sa chaîne youtube.

François Fillon

La campagne présidentielle de François Fillon n'a pas été de tout repos. Englué dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, l'ex-Premier ministre n'est pas parvenu à accéder au second de tour de l'élection. Après des vacances en Islande et en Toscane, François Fillon s'est reconverti dans le privé. Depuis le 1er septembre, il est associé de Tikehau Capital, une société de gestion d’actifs et d’investissement.

Jacques Cheminade

© AFP

En 2017, Jacques Cheminade s'est présenté pour la troisième fois à l'élection présidentielle, après 1995 et 2012. A 75 ans, il n'a récolté que 0,18% des suffrages. Depuis, le fondateur de "Solidarité et progrès" a fait le tour de France afin de rencontrer les 528 maires qui l'ont parrainé, a indiqué France Info

Jean Lassalle

Depuis l'élection présidentielle, Jean Lassalle est devenu la coqueluche des internautes. Le 17 juin dernier, Il a été réélu député de la 4ème circonscriptions des Pyrénnées-Atlantiques. Depuis, l'homme qui "tiendrait tête à Donald Trump parce qu'il a eu affaire aux ours et aux loups" a regagné les bancs de l'Assemblée nationale.

Jean-Luc Mélenchon

© AFP

Bien qu'il ne soit pas parvenu à accéder au second tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est toujours aussi présent médiatiquement. Et pour cause, l'homme qui a longtemps été sénateur est devenu député en juin dernier pour la première fois. Depuis, ayant réussi à créer un groupe La France insoumise à l'Assemblée, Jean-Luc Mélenchon se veut être la première force d'opposition à Emmanuel Macron. 

Nathalie Arthaud

A l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, Nathalie Arthaud n'a récolté que 0,65 % des suffrages pour Force ouvrière. Elle a également été défaite au première tour des législatives en Seine-Saint-Denis, en terminant avec le huitième score de sa circonscription, soit 2,66 % des voix. Enseignante d'économie et de gestion, Nathalie Arthaud s'apprête à faire sa rentrée. 

Nicolas Dupont-Aignan

© AFP

Défait dès le premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan a fait grand bruit en se ralliant à Marine Le Pen pour le second tour. L'alliance lui a valu de nombreuses critiques y compris de la part de ses partisans dans sa ville de Yerres. Il n'y a finalement pas eu de candidatures communes Front national - Débout la France mais cela n'a pas empêché Nicolas Dupont-Aignan d'être réélu député dans sa cironscription de l'Essonne.

Philippe Poutou

Philippe Poutou est devenu la star d'un soir en prenant à partie François Fillon sur ses affaires, pendant un débat télévisée pré-élection. Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste n'a finalement remporté que 1,09 % des suffrages au premier tour. En juillet dernier, Philippe Poutou et trois syndicalistes ont été condamnés à verser une amende pour des dégradations au Salon de l'automobile de Paris, en 2012. Ouvrier de profession, il a repris le travail dans l'usine Ford de Blanquefort en Gironde.

Manuel Valls

© AFP

Manuel Valls a été battu au second tour de la primaire de la gauche en janvier dernier par Benoit Hamon. Depuis, l'ex-Premier ministre a tenté de rejoindre les rangs d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, en vain. Difficilement réélu député dans l'Essonne le 17 juin dernier, il a confirmé quelques jours plus tard qu'il quittait le Parti socialiste. Depuis, il siège à l'Assemblée nationale sous l'étiquette République en marche.