Emmanuel Macron a dévoilé ce qu'il fera après l'ElyséeAFP
Il envisage d'ores et déjà la vie après son quinquennat. Au Time, il déclare en effet ne pas craindre l'avenir : pour Emmanuel Macron, il est déjà tout tracé. Le président de la République entend, de fait, se consacrer à l'une de ses passions.

"Le jour où le peuple décidera qu’il ne faudra plus que je gouverne, je sais ce que je ferais", lance sans ambages Emmanuel Macron dans les colonnes du Time. Le président de la République, qui fait la une du prestigieux magazine et l’objet d’un long article, explique en effet avoir déjà prévu la période qui succédera nécessairement à l’exercice de ses fonctions. "J’aime ma famille, mes amis et les livres", poursuit le chef de l’Etat qui déclare être prêt à retrouver une certaine forme de solitude et de tranquillité. 

"J’écrirais. C’est pourquoi je suis très serein concernant le futur", affirme-t-il, détaillant ce dernier projet au journal américain, qui pointe du doigt un "drastique changement de rythme par rapport à celui de son mandat".

Ce n’est évidemment pas le seul point sur lequel s’est attardé le locataire de l’Elysée. Avant d’envisager la fin de son premier mandat - voire de son deuxième -, le président a aussi parlé de ce qu’il a vécu depuis son arrivée au pouvoir. Il a fait mention des difficultés qui guettent, selon lui, les leaders de France.

Emmanuel Macron : la France a-t-elle un problème avec les leaders ?

C’est alors qu’il réagissait sur l’un des surnoms qui lui colle à la peau que le chef de l’Etat est revenu sur le problème que les Françaises et les Français auraient, à ses yeux, avec l’autorité. Emmanuel Macron, note le Huffington Post, dit effectivement s'accommoder du quolibet "président des riches". "Je m’en moque si cette critique est juste ou injuste, pour être honnête. Je suis aux commandes, je suis le président, alors je l’accepte. Dans notre pays, on apprécie le leadership, mais on veut tuer les leaders", a-t-il déclaré.

Autre difficulté qu’il n’a pas pu ne pas aborder : le mouvement des "gilets jaunes", qui a secoué des mois durant la présidence d’Emmanuel Macron. Certains manifestants prévoient d’ailleurs de se réunir le samedi 21 septembre, note Le Figaro. Pourtant, le locataire de l’Elysée en est convaincu, cette période lui a été "d’une certaine façon" profitable. "Elle m’a rappelé qui je devais être", indique-t-il. "Mon défi, c’est de bien mieux écouter les gens que ce que j’ai pu faire au début de mon mandat. J’ai probablement donné le sentiment que je voulais réformer contre le peuple. Et parfois mon impatience a été ressentie comme une impatience à l’égard des Français. Ce n’est pas le cas", a-t-il ajouté.