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Locataire, vous décidez de libérer un logement à une date précise. Vous en informez votre propriétaire par un courrier recommandé avec accusé de réception. Mais le jour J approche et vous n'êtes plus en mesure de partir. Que se passera-t-il pour vous ?

Si le propriétaire n'a pas encore signé un bail avec un nouveau locataire...Alors, la situation n'est pas encore très compliquée pour vous. Il vous faudra présenter vos excuses au propriétaire. Si vous avez toujours été un bon payeur, cela doit pouvoir fonctionner. Continuez donc à régler régulièrement votre loyer et trouvez au plus vite une solution pour sortir de cette situation irrégulière. Celle-ci peut cependant entraîner une action en justice contre vous, si le propriétaire n'est pas compréhensif.

Si le propriétaire a déjà signé un bail avec un nouveau locataire...Vous n'aurez pas d'autre choix que de trouver une solution pour libérer les lieux. Sinon, apprêtez-vous à supporter les conséquences financières que la situation implique pour votre logeur. En effet, le nouveau locataire, mis en difficulté, intentera une action en justice contre le propriétaire. Ce dernier sera contraint de lui payer des dommages et intérêts pour couvrir les frais d'hébergement et autres frais engagés entre la date de prise d'effet de son bail et la date d'entrée effective. Le propriétaire a le droit, en retour, de vous faire régler cette facture et pourra ensuite, en faisant intervenir un huissier, vous contraindre au départ au terme d'un jugement à votre encontre.

En cas de non-respect du préavis de départ, la meilleure situation pour le locataire en difficulté est celle où le propriétaire n'aurait pas encore contracté un nouveau bail. Dans le cas contraire, il faut s'attendre à une action en justice et à des paiements d'amendes.